dimanche 27 novembre 2011

Naked Vengeance



Naked Vengeance - 1985

Autre Titre : Vengeance

Un film de Cirio H. Santiago

USA / Philippines 

Genre : Action / Drame

Avec Deborah Tranelli, Kaz Garas, Carmen Argenziano, Nick Nicholson, George E. Mahlberg...


Détruite par la fin brutale de son mari exécuté en plein L.A. et devant ses yeux par une petite frappe, Carla retourne dans sa ville natale pour tenter d'oublier. Mais la tranquillité ne sera qu'éphémère lorsque la jeune femme, après avoir repoussé les avances d'une brute du coin subira un viol atroce mené par ce dernier et ses potes...En prime, Carla, décidément bien pestiférée, assiste au double-meurtre de ses parents par la bande de raclures. Internée dans un hôpital psychiatrique pour perte de raison aggravée, Carla s'échappe avec comme carburant de la vengeance. Avec-plomb de préférence.

Quand un des plus désastreux artisans du cinoche d'exploitation décérébré se penche sur le dossier du "Rape and Revenge", cela donne un film... bien !!?
Dingue mais c'est comme ça. Régulièrement cité et à raison comme le "chef d'oeuvre" de l'ami Cirio, "Naked Vengeance" n'a rien à envier au "I Spit on your Grave" de Meir Zarchi. Le bougre se permettant même d'apporter quelques éléments neufs à ce genre réchauffé au possible. Ainsi, les bourreaux de service à l'entre-jambes intenable ne sont pas que de simples péquenauds dégénérés mais des figures respectées, emmenées par (ça ne s'invente pas) le boucher du village, un homme influent. Tellement même qu'en fin de bande, il convertira tous les mâles de la bourgade à son temple : celui de la manipulation et de la haine de la femme. A la pauvre Carla de se retrouver seule contre tous. 

Mais il faut reconnaitre que pour ce qui est de se défendre et de dessouder les pourris, elle n'a besoin de personne. Emasculés, broyés par des roues de bagnole ou hachés menu, les queutards morflent sévère.
Avoisinant à peine les soixante-dix minutes, ce très honnête représentant du genre remplit parfaitement son contrat et laisse échapper au final un adage populaire à l'attention de son réalisateur : "Quand on veut, on peut" !

En guise de conclusion, un grand merci à Valor sans qui le partage de cette perle n'eût été possible. Et en prime, 3 bandes-annonces made in Vestron, dont le très sympa "Trancers" de Charlie Band. 














Film proposé dans sa version française.

http://www.megaupload.com/?d=0UD479GL

9 commentaires:

  1. Alors là je suis fou de joie. Cela fait un moment que je voulais le voir celui-la. Merci beaucoup !
    Une oeuvre de Santiago ne se refuse pas pour tout amateur de genre qui se respecte ;)

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  2. oulaaaalaaaaaa un rape and revenge j adore !!!! un grand merci !!!
    deadlyspawn

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  3. merci pour de nous faire découvrir ce film du prolifique Cirio H. Santiago que je ne connaissais pas.

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  4. Merci pour la découverte, c'est un sacré bon vigilante !!

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  5. « Emasculés, broyés par des roues de bagnole ou hachés menu, les queutards morflent sévère »

    Cette phrase résume à elle seule l'esprit de "Naked Vengeance", énième production dans laquelle une femme a priori "banale" incarne l’héroïne anti-machiste aux méthodes pas très orthodoxes, comme on dit. En effet, charcuter des méchants fait partie de ses astuces pour obtenir la vengeance... En fait, cette méthode résume tout bonnement ce genre de films car on a le droit de tuer quelqu'un ou de le rendre paraplégique, du moment que c'est un méchant, retenez bien ça, amis cinéphiles.
    Ainsi donc, notre amie Deborah a fort à faire, en proie à des psychopathes violeurs particulièrement violents . Cependant, les méthodes de l’héroïne contre les pandas joufflus-violeurs ne sont pas tout à fait à mon goût malgré son efficacité un « peu » brutale. Salaud de bloggeur qui ne comprend pas que si Deborah est violente avec les sadiques, c'est qu'elle a été traumatisée par le meurtre de son mari et par le viol subi pendant son deuil ! Ces épisodes tragiques semble donc légitimer scénaristiquement les aveux par la torture. La vengeance, c'est d'ailleurs tout ce qui reste à notre pauvre Deborah qui, à peine 45 kilos, combat les méchants presque comme une sosie maigre de Steven Seagal. Et comme, pas de bol, elle tombe toujours sur des personnages réfractaires à se repentir, elle est amenée à en tuer beaucoup (faut dire qu'elle a été provoquée, normal), non sans fracasser les décors, comme dans tout film d'action qui se respecte. Il faut d'ailleurs reconnaître aux hommes de main qu'ils ont quand même la tête solide. Il leur faut parfois une reprise de coups (des combats un peu redondants) pour tomber enfin évanouis ; dans la vraie vie, ils seraient morts trois fois d'une hémorragie interne, mais on va pas chipoter, c'est Cirio H. Santiago qui a conçu le film, hein.

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  6. Un bon Santiago et un rape and revenge que perso je met au dessus de I spit on your grave (carrément).
    Merci pour le partage car celui ci aussi il fallait le trouver, bravo !
    Sinon pour l'anonyme au dessus: Tu sais personne n'est dupe, c'est le genre qui veut ça c'est pas Rape and forgiveness ;)
    Et surtout ce n'est que du cinéma
    Daîgoro

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  7. Merci pour ce post mais apr-ès avoir vu le film et la bande annonce jointe, il semblerait que le film est une version censurée car on voit clairement des plans dans la bande annonce absents dans le film (le crochet à 1'23, le boucher qui traine à terre à 1'26). Dommage...

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