mercredi 28 mars 2012

Les Fantastiques Supermen

Hallucination Cellulloïdale présente :

Un FILM dont VOUS êtes sous HERO

CAS N° 2


Les Fantastiques Supermen - 1972


Autres Titres : Kamen Riders / Les Fantastiques Supermen Chinois

Un film (?) de Lin Chen Wong

Taïwan

Genre : Contrefaçon

Avec : Bi Ho Man, X-Or, Glucksmann, Kim Jong Il, Carla Mancini



BURP !














Version française.







jeudi 22 mars 2012

Le Sexe de la Violence








Le Sexe de la Violence - 1972

Titre Alternatif : Les Tueurs Fous

Titre Italien : Quando il pensiero diventa crimine

Un film de Boris Szulzinger

Belgique

Genre : Drame / Psycho-killer

Avec Dominique Rollin, Roland Maden, Georges Aminel, Christian Barbier, Patricia Cornelis...


Dominique et Roland (Dominique Rollin & Roland Maden) sont deux marginaux vivant de délits mineurs et de prostitution auprès de vieux messieurs aux bourses pleines, jusqu'au jour où, équipés de carabine, les deux amis commettent leur premier crime en abattant un malheureux ouvrier (Christian Barbier) vacant tranquillement en mobylette sur une route de campagne...

Synthétisons les deux titres attribués au film : tueur, sexe, fou, violence. Soit une réunion de quatre mots déclenchant chez le cinéphile déviant une incontrôlable transe de désir traduite par une abondante perte de bave.

Pourtant, l'oeuvre du belge Szulzinger ignore la gratuité et la décomplexion du cinéma bis pour mieux se ranger du côté du réalisme, avec comme résultat un emploi de la violence bien plus percutant.
Portrait d'une lutte pour la survie de deux tueurs en série, "Le Sexe de la Violence" peut être perçu comme l'ancêtre d'un "Henry, Portrait of a Serial-Killer" ou d'un "Schizophrenia". D'ailleurs, comment ne pas penser au terrible opus de Kargl devant ce qui s'offre à nos yeux : une fuite évoluant crescendo dans l'horreur d'individus perdus, déments, éjectés dans un univers désespérement grisâtre, pluvieux.

Leur premier meurtre : une séquence effroyable où Christian Barbier agonisant derrière le guidon de son deux roues cherche et de l'aide alentour (en levant timidement la main aux véhicules circulant en sens inverse) et de la compassion (en jetant un regard de supplicié à ses bourreaux hilares de la situation) avant qu'une dernière balle ne l'achève.
Le reste se révèlera du même acabit.

Profondément dérangeant, "Le Sexe de la Violence" mérite véritablement d'être (re)découvert et apparait comme un exemple supplémentaire du niveau d'excellence que le cinéma belge a pu offrir au fil du temps dans le domaine du transgressif.










Film proposé dans sa version française.






mercredi 21 mars 2012

Le Baron Vampire





Le Baron Vampire - 1966

Titre Original : La isla de la muerte

Autres titres : Island of the Doomed / Man Eater of Hydra (!!?)

Un film de Mel Welles

Espagne / Allemagne

Genre : Horreur

Avec Cameron Mitchell, George Martin, Elisa Montés, Kai Fischer, Herman Nelsen, Ricardo Valle, Rolf von Nauckhoff...


Le Baron Weser (Cameron Mitchell) accueille sur son île au large de l'Italie un groupe de touristes. L'homme entretient une passion dévorante pour les plantes, en particulier les espèces carnivores. Bien vite, au cours du séjour, les hôtes du Baron commencent à disparaitre mystérieusement...

Parmi la vague entière de bandes d'épouvante gothiques ou non issues de la Vieille Europe des années 60, ce titre appartient à la catégorie des "souvent oubliés / jamais cités". Du moins en France. Après un rapide passage par la case "salles de quartier", sa distribution en vidéocassette fut des plus confidentielles. Une seule édition, devenue aujourd'hui introuvable. On serait en droit de craindre le pire quant à la qualité du métrage or, "Le Baron Vampire" (à ne pas confondre avec "Baron Vampire" / "Baron Blood" de Bava Sr.), s'en tire avec les honneurs et ne mérite en aucun cas de sombrer dans l'indifférence générale.

Il s'agit d'un petit film d'épouvante gorgé de charme et de frissons à la lisière du gothisme italien. Tout juste pourra-t-on lui reprocher une concentration assez importante de parlotte dans la première moitié, jugement qui s'estompera dans sa dernière partie placée sous le signe du film de monstre pur et dur. Car, oui, inutile de tourner autour du pot de fleurs plus longtemps : il est bien question de créatures végétales assoiffées de sang, et plus précisément d'un arbre-vampire ! L'affrontement entre la créature et la poignée de survivants vaudra d'ailleurs bien des débordements sanglants (du moins pour l'époque).

Et puis, c'est toujours un plaisir de retrouver l'inquiétant Cameron Mitchell, comédien des plus versatiles qui néanmoins se trouvera de nouveau confronté quelques années plus tard à une flore hostile dans un épisode de l'excellente anthologie "Night Gallery" de Rod Serling.
A ses côtés, quelques visages connus du bissophile dont la mignonne Elisa Montés, la Tchèque Kai Fischer dans le rôle d'une nymphomane et le bellâtre George Martin, vedette en ce temps-là de deux formidables bandes d'espionnage "Typhon sur Hambourg" ainsi que "Sigpress contre Scotland Yard" (disponibles prochainement sur le site si tout va bien).
Derrière la caméra, le comédien/metteur en scène américain Mel Welles, essentiellement reconnu pour son "Lady Frankenstein", pourtant pas des plus folichons.

Vous pouvez donc vous joindre à moi pour remercier une fois de plus nachthymnen, sans qui le partage de cette pépite n'aurait été envisageable. Retrouvez ci-contre son analyse du film : http://www.animalattack.info/wordpress/la-isla-de-la-muerte.
(Et merci  à vhsdb pour le scan).















Film proposé dans sa version française.

https://rapidshare.com/files/3086565610/baronvampire.avi


Sous l'Empire de la Haine



Sous l'Empire de la Haine - 1974

Titre Original : Karateci kiz

Autre Titre : Karate Girl

Un film de Orhan Aksoy

Turquie

Genre : Rape and Revenge / Action

Avec Filiz Akin, Ediz Hun, Bülent Kayabas


(Copier-coller de mon papier paru sur Psychovision il y a quelques années) :


Zénab (Filiz Akin), vendeuse ambulante de légumes, vit paisiblement avec son père jardinier dans une demeure entourée d'un important potager. Les jours s'écoulent lentement jusqu'à l'évasion de cinq détenus sanguinaires du mitard local. Leur fuite les mènera par un hasard total à la maison de Zénab, dont ils dépouilleront et assassineront le père (égorgé au sécateur géant !). Tabassée et à peine violée, la jeune femme, ayant recouvrée la voix suite à ce choc, en profite pour crier "Vengeance !". Elle trouvera un mentor en la personne de Murat (Ediz Hun), flic au grand coeur dont elle tombe bien sûr amoureuse qui lui enseignera les arts martiaux et le tir. Par Allah, ça va saigner !

Pourvoyeurs infatigables dans les années 70 - 80 de bisseries reproduisant parfois à l'identique des grands succès du cinéma international, les turcs s'attaquent ici au filon "rape and revenge", celui-ci partageant quelques troublantes similitudes avec le surestimé "Crime à froid". Dans le film de Orhan Aksoy comme celui de Bo Arne Vibenius, l'héroïne revancharde vit au départ à la campagne, est frappée de mutisme (passager seulement chez Zénab), s'entraîne à l'arme à feu et au karaté et surtout arbore la même tenue : une longue veste cuir à col relevé. Des analogies suffisamment curieuses pour être relevées.
En revanche, là où les chemins divergent radicalement, c'est au niveau du rythme, nettement plus piquant chez les turcs que chez les suédois, connus pour leur manie de filmer en plein état léthargique (chez Vibenius justement mais aussi et surtout chez Bo Widerberg et ses assommants thrillers). En clair, on se fait globalement beaucoup moins chier devant "Sous l'empire de la haine" que devant les errances gavantes (et au ralenti) de Christina Lindberg. Il faut dire qu'avec les oeuvres bis de l'empire ottoman, on sait à l'avance que le spectacle à venir va pas être triste. Quoiqu'un peu moins exubérant que les bandes avec Cüneyt Arkin, le Delon local, "Sous l'empire de la haine" a néanmoins du potentiel à revendre en matière de comique involontaire.

Loin de moi l'idée d'envisager les films de là-bas systématiquement sous l'angle "nanar" (terme que je conchie d'ailleurs par dessus tout) mais bon, difficile de garder son calme quand des énormités émergent rapidement à l'horizon. Comme le romantisme cucu pralinou habitant Zénab et son flicaillon, qui ne s'embrasseront même pas une seule fois, c'est dire le degré érotique qui attend le spectateur, ou l'idéalisme à fleur de peau de Murat. Je le cite pour la peine quand il se projette dans l'avenir : "Une grande maison, une femme jeune et jolie et plein d'enfants qui crient autour (!!?)". Où une certaine idée du bonheur. Pétard, c'est beau. Presque autant que les chorégraphies de combat de Miss Akin qui, de peur de se casser une patte en la levant trop, préfère passer le relais à des doublures lors des bastonnades. Et les permutations, tout sauf discrètes, font parfois mal, très mal.
Dès lors, il ne faudra pas s'étonner de voir la chevelure blonde de Zénab virer au brun lorsqu'elle est de dos où bien la démarche un peu trop virile pour passer inaperçue qu'elle adopte dans certains plans. Rigolade assurée. Et les cinq moustachus dans la ligne de mire de Zénab, ils sont pas mal non plus, à en délivrer des caisses dans leur rôle de vilain. Ils ne rechignent jamais à faire les gros yeux et à ricaner pour exprimer toute leur méchanceté... méchante.

Concernant Filiz Akin (joli minois rappelant celui d'Edwige Fenech et déjà aperçue dans "Le ricain" de Jean-Marie Pallardy et "Le petit témoin de L'Orient Express" de Guido Zurli) : son jeu, sans réellement subjuguer, s'avère plutôt correct. Son altération d'adorable Causette (par contre, pour la causette, faudra repasser) en Rambo avec vagin s'opère avec crédibilité. Même traitement de faveur pour Ediz Hun, acceptable à défaut de dégager une véritable présence à l'écran. De même, la réalisation tient assez bien la route, à la photographie joliment colorée. A ce propos, la copie vhs parue chez Open Vidéo reste de toute beauté, presque vingt-cinq ans après sa parution. Et ce genre de bande obscure n'étant pas prêt de connaître une sortie en dvd, ça fait déjà deux bonnes raisons de conserver (ou bien de se mettre en quête pour ceux et celles qui souhaiteraient le découvrir) sa vhs de cette production turque, agréable comme tout.

















Film proposé dans sa version française.

https://rapidshare.com/files/3908215818/Sous_l_empire_de_la_haine.avi 


jeudi 15 mars 2012

Le mannequin défiguré



























Le mannequin défiguré - 1970

Titre Original : Crescendo

Un film d'Alan Gibson

Angleterre

Genre : Horreur / Thriller

Avec Stefanie Powers, James Olson, Margaretta Scott, Jane Lapotaire, Joss Ackland, Kirsten Lindholm...



Pour les besoins d'une thèse consacrée à un illustre pianiste décédé, la jeune Susan Roberts (Stefanie Powers) séjourne dans la propriété du défunt. Sur place elle y fait la connaissance de Danielle sa veuve (Margaretta Scott), son fils paralytique Georges (James Olson) ainsi que Lillianne (Jane Lapotaire), gouvernante fort étrange.
Bien vite, un climat d'angoisse et de mystère s'installe car à trop vouloir creuser dans le passé familial, Susan déterrerra des secrets épouvantables.

Produit labellisé Hammer, "Le mannequin défiguré" se rapproche volontiers des thrillers psychologiques maisons tournés par Freddie Francis une décennie plus tôt.
Personnages troubles, ambiance malsaine, brusques pics de terreur macabre : rien ne manque à ce très agréable suspense portés par un inquiétant James Olson ainsi que par la magnifique Stefanie Powers emportée bien malgré elle dans un tourbillon de violence et de désir.
La caméra s'aventure pratiquement jamais hors des murs de la demeure du musicien maudit, constat bien peu embarassant tant l'unique décor (villa avec piscine de style provençal) se révèle de toute beauté et savamment exploité.
Baptisé de façon ingénieuse "Crescendo" dans sa version originale, le film d'Alan Gibson apparait en effet comme une montée progressive dans l'horreur mais également le plaisir ressenti pour quiconque se plait à humer l'air d'Hammer.










Film proposé dans sa version française.

https://rapidshare.com/files/2235302039/Le_mannequin_defigure.avi

lundi 12 mars 2012

Couché, les monstres !

Hallucination Cellulloïdale présente :

Un FILM dont VOUS êtes sous HERO

CAS N° 1


Couché, les monstres ! - 1986


Titre Original : Evil in the Woods

Un film (?) de William J. Oates

USA / Un autre monde

Genre : Oui

 Avec : des monstres.



BURP !














Version française.