dimanche 30 octobre 2011

Hell Night



Hell Night - 1981

Autre Titre : Une Nuit en Enfer (titre vidéo)

Un film de Tom DeSimone

USA

Genre : Horreur

Avec Linda Blair, Vincent Van Patten, Kevin Brophy, Suki Goodwin, Jenny Neumann, Peter Barton...



J'sais pas vous mais moi, comme chaque 31 octobre depuis près de vingt ans, je vais fêter Halloween avec les copinches, une citrouille sur la téloche et un concentré d'horreur dans le magnéto.
Etant à mon sens une célébration avant tout bon enfant, pas question de s'enquiller de l'ultra-gore ou le "Schizophrenia" de Kargl.
Du fantastique en noir et blanc, c'est parfait mais une bande horrifique des années 80, c'est encore mieux. Ou bien vous vous installez devant ce "Hell Night" et la formule "2 en 1" s'opère, le film de Tom DeSimone se révélant un malin compromis entre l'épouvante de papa et le slasher de junior.
Si l'action est contemporaine, le manoir, lieu du drame ainsi que les costumes appartiennent aux temps anciens. Judicieuse idée que de faire porter aux protagonistes principaux des accoutrements antédiluviens (voir la robe de Blair la cochonne). Quatre teenagers, qui pour réussir une initiation orchestrée par une fraternité étudiante, se retrouvent enfermés entre les murs d'une immense demeure censée contenir un rejeton de l'enfer.
Et, devinez quoi, la créature va véritablement se manifester et tordre du cou de jeune con.

Comme dit plus haut "Hell Night" devrait combler les deux camps de la terreur. Ceux ne jurant que par Barbara Steele et les éclairages au chandelier et les autres, les adeptes du radio-cassette et du gore. L'un dans l'autre, le suspense est constant et la créature, une menace réellement effrayante. Quelques séquences de chat et de la souris entre le monstre et ses proies s'avèrent d'ailleurs particulièrement efficaces.
Non, c'est vraiment du bon boulot et l'assurance de passer un Halloween des plus réussis !









 
Film proposé dans sa version française.


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jeudi 27 octobre 2011

La Porte aux 7 Serrures



























La Porte aux 7 Serrures - 1962

Titre Original : Die Tür mit den 7 Schlössern

Un film de Alfred Vohrer

Allemagne 

Genre : Krimi

Avec Heinz Drache, Sabine Sesselmann , Eddi Arent, Pinkas Braun, Werner Peters, Gisela Uhlen, Klaus Kinski...


Scotland Yard est une fois encore aux abois. Deux hommes ont en effet été tués en l'espace de 48 heures, à Londres. Le premier a été repêché dans la Tamise ; le second, un prêtre, a été assassiné à la gare de Waterloo. Point commun entre les deux victimes : elles portaient une clé en or rattachée à une chaîne. L'homme d'église, qui venait d'Ecosse, avait aussi dans une poche une lettre où il est écrit qu'il devait rencontrer un certain Haveloc.
L'enquête est confiée à l'inspecteur Richard Martin (Heinz Drache) et son adjoint Holms (Eddi Arent). Martin reçoit la visite d'un cambrioleur notoire, Pheeny (Klaus Kinski). Celui-ci paraît très nerveux. Il raconte au policier qu'il a été engagé pour ouvrir une porte protégée par sept serrures différentes, en échange d'une forte somme d'argent. Il a été conduit sur place les yeux bandés. Tout ce dont il se souvient c'est un blason, et le fait que ses commanditaires ne possédaient qu'une seule clé. N'ayant pu réussir à ouvrir la porte, Pheeny pense que sa vie est menacée.
Martin part ensuite à la recherche du dénommé Haveloc. L'homme était en fait l'exécuteur testamentaire d'Angus Selford, un riche Lord décédé voici quelques années, et qui lui avait confié la gestion de sa fortune à son héritier. Celui-ci, Percy, aura bientôt 21 ans, date butoir à laquelle la fortune de son père lui reviendra totalement. En attendant, le jeune homme parcourt le monde et demeure inaccessible. Le policier apprend aussi que le prêtre assassiné avait entendu en confession l'un de ses fidèles, qui connaissait Lord Angus. Ce dernier, avant de mourir, avait réuni sept de ses proches les plus sûrs, et leur avait remis une clé à chacun... Une clé identique à celles retrouvées sur les cadavres. (Source Psychovision.net).


Comme promis, voici l'un des très rares krimi disponible en version française. Qualité TVrip moyenne mais tout à fait consommable. M'étant assoupi devant, je serais bien incapable de faire le tour du proprio, aussi, je vous invite à lire l'excellent papier de Flint sur psychovision : http://www.psychovision.net/films/critiques/fiche/1027-porte-aux-sept-serrures-la














Film proposé dans sa version française.




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mercredi 26 octobre 2011

Epitaph

























Epitaph - 1987


Un film de Joseph Merhi


USA


Genre : Horreur / Psycho-killer


Avec Delores Nascar, Natasha Pavlovich, Linda Tucker-Smith, Jimmy Williams, Flint Keller...


Martha (Delores Nascar), mère de famille intransigeante et névrosée, est avant tout une psychopathe refoulée. Sitôt établie dans sa nouvelle maison avec son mari, sa fille de 17 ans et belle-maman, Martha occit au couteau de cuisine un ouvrier refusant ses avances. Le patriarche de la maison, inspecteur de police, va couvrir les pulsions meurtrières de sa femme par amour.

Tout arpenteur de vidéo-club de naguère a forcément eu un jour entre les paluches un produit de la firme PM Entertainment ou de sa sous-branche City Lights. La boite au duo de choc Joseph Merhi / Richard Pepin dont les productions insipides (généralement des polars atroces tournés en vidéo) ont achevé leur parcours sur TF1 dans le prestigieux rendez-vous des cinéphiles les plus distingués des années 90 : je veux bien sur parler d'"Hollywood Night".
Toutefois, un miracle peut s'élever à l'horizon... A l'occasion.
Jugeons-en avec cet "Epitaph" signé Joseph Merhi Himself. En fait un psycho-killer pas trop mal chiadé et même passablement... passable.

Certes, le mauvais goût des années 80 est passé par là (voir la dernière capture d'écran plus bas), le casting laisse à désirer, la photo à chier. Et pourtant, renouant avec les bandes d'horreur psychologique de la décennie précédente, "Epitaph" laisse une marquounette indélébile au féru de déviance. Le personnage de Martha y est pour beaucoup. On ne parlera pas de performance, son interprète jouant plutôt la carte de la sobriété, mais ses agissements, ses coups de sang, son extrême violence sommeillant derrière une façade prônant la bigoterie religieuse : le cumul finit par flanquer les foies.
La folie imprévisible de cette femme glaciale, ultra-protectrice envers sa progéniture rappelle, toutes proportions gardées, la terrifiante Susan Tyrrell de "A la limite du cauchemar", film particulièrement dérangeant de William Asher.
D'autant qu'en matière de meurtre sophistiqué, la rombière se pose là. Dans ce qui demeure la scène la plus gore du film, elle emploie un rat affamé qui se fraiera un chemin dans les entrailles d'une victime. Un passage des plus sadiques qui filera quelques cheveux blancs aux musophobes.
Alors, avant de creuser sa tombe, zieutez donc l'épitaphe. On ne sait jamais.













"Le Grand Méchant Look ?"


"Le Grand Méchant Look !"



Film proposé dans sa version française (image sautillante mais rien de bien méchant).


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mercredi 19 octobre 2011

Silent Night, Bloody Night



Silent Night, Bloody Night - 1972

Un film de Théodore Gershuny

USA

Genre : Horreur / Psycho-killer

Avec James Patterson, Mary Woronov, Patrick O'Neal, Walter Abel, John Carradine...


Un film sombre. A tous les étages. Par son cadre d'abord présentant un Long Island enneigé et glauque. Par son intrigue impliquant aliénation mentale et meurtre brutal, tout cela dans une bâtisse froide comme la mort. Et surtout par son rendu photographique, très pauvre en luminosité. Tellement même qu'il est parfois difficile de bigler quoi que ce soit lors de certaines scènes, le film se déroulant aux trois quarts la nuit.

Une déconvenue vraiment regrettable au vu de la qualité de l'oeuvre car pour le reste, elle a tout pour elle. Psycho-killer se payant le luxe d'être à la fois sanglant et effrayant, "Silent Night, Bloody Night" mérite véritablement le coup de lanterne. Les amateurs d'ambiance délétère apprécieront à coup sûr une séquence clé/clou de flash-back filmée en ton sépia impliquant des malades mentaux en liberté (dont Ondine, égérie warholienne) occupés à massacrer des convives ingurgitant un repas de Noel  trop copieux. Vraiment très bizarre.

Au crédit du film de Théodore Gershuny (auteur d'un érotique "Sugar Cookies" aussi étrange que Lynn Lowry, son interprète principal) s'ajoute un casting aux petits oignons composé de Mary Woronov, narratrice principale de l'histoire ; Patrick O'Neal dans un court rôle d'avocat ; les vétérans John Carradine et Walter Abel, respectivement citoyen et maire de la ville ; James Patterson, décédé peu de temps après le tournage, en rejeton de la famille Butler.

Le traitement défectueux de l'image autour de cette malheureuse bande est de notoriété publique, aussi, en attendant la Providence concernant une copie enfin restaurée (et hop, un p'tit appel du pied aux gars d'Artus si ils passent dans le coin... Film rentré dans le domaine public de surcroit), je vous invite à amplifier l'éclairage de vos moniteurs/écrans/tv plate pour mieux (re)découvrir ce psycho-killer à l'ancienne dans une version sous-titrée français particulièrement rare.

















Film proposé dans sa version originale, sous-titrée français.


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lundi 17 octobre 2011

Los Machos



Los Machos - 1968

Titre Original : Uno di piu all'inferno

Un film de Giovanni Fago

Italie

Genre : Western

Avec George Hilton, Paolo Gozlino, Gérard Herter, Paul Muller, Krista Nell, Claudie Lange...


Pour la première contribution western sur Video Party Massacre, le choix de "Los Machos", modeste production noyée dans un torrent de spaghettis a de quoi laisser perplexe.
Ni bon ni mauvais, ce film s'inscrit dans la moyenne haute du genre, ce qui n'est déjà pas si mal. Mais pourquoi lui alors et pas un Corbucci ou un Sollima ?
Parce que "Los Machos" fait partie de ces innombrables western autrefois parus en VHS et voués à disparaitre dans le sable de l'Arizona, à moins d'un miracle (on peut d'ailleurs saluer le travail de défrichage d'éditeurs tels que "Seven 7" et leur collection Western composée de Séries B voire Z du genre).
Et puis parce que comme dit plus haut, la pelloche de Giovanni Fago ("O'Cangaceiro" avec Milian), si elle n'apporte ni bouleversement ni révolution, permet de combler convenablement 1 h 30 dans la vie d'un spectateur. 

L'occasion aussi de retrouver le brave George Hilton, un habitué du genre, ici planqué sous le chapeau de Johnny King, une fripouille rusée comme un renard et coureur de jupons devant l'éternel qui se liera d'amitié en prison avec Meredith (Paolo Gozlino), un bandit plutôt incompétent. Ensemble, ils devront faire face aux sbires d'Ernest Ward (Gérard Herter), un tireur d'élite adepte du fusil à lunettes.
Guère originale, la trame pond néanmoins en chemin quelques séquences mémorables dont on retiendra en particulier : une bagarre générale dans un saloon où Johnny King donne du poing, travesti en donzelle ! ; une autre bastonnade impliquant cette fois Johnny avec Meredith dans une cellule où les deux hommes se battent pour... un lit ; où celle bien plus mystique où un cavalier sans tête débarque dans une petite ville pour semer la destruction.
On relèvera même deux scènes de piège sophistiqué évoquant du "Saw" avant l'heure.













Film proposé dans sa version française.


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dimanche 16 octobre 2011

Les Inconnus de Malte


Les Inconnus de Malte - 1970

Titre Original : Eyewitness

Autres titres : Sudden Terror / Le flic et le parrain (Titre Vidéo (à la con))

Un film de John Hough

Angleterre

Genre : Thriller

Avec Mark Lester, Susan George, Lionel Jeffries, Tony Bonner, Peter Vaughan, Jeremy Kemp...


S'inspirant de la fable du "Garçon qui criait au loup", "Les Inconnus de Malte" raconte l'histoire de Ziggy, jeune anglais résidant à Malte avec Pippa sa soeur (Susan George), dans la propriété de son grand-père (Lionel Jeffries), un phare. Le jeune garçon à l'imagination débordante passe son temps à inventer des récits fantasques à son entourage jusqu'au jour où il assiste aux premières loges à l'assassinat d'un homme politique africain. Surprenant le meurtrier à l'instant fatidique, voilà Ziggy traqué par l'homme ainsi que par ses complices : des policiers véreux qui feront tout pour faire disparaitre ce témoin encombrant.

Le talentueux John Hough ("Incubus" ; "Larry le dingue, Mary la garce" entre autres succès) inscrit son deuxième long-métrage dans la lignée purement hitchcockienne. Il va sans dire que son film nous réserve quelques belles phases de suspense, à travers ce chassé-croisé intense, Ziggy étant inlassablement pourchassé par la flicaille corrompue : à pied, à moto ou en voiture.
De sacrés pourris qui n'hésitent pas une seule seconde à éliminer sur leur chemin vieillards et enfants. Traque qui culminera lors d'une poursuite automobile quasi-anthologique et particulièrement brutale, où un fourgon des forces de l'ordre n'en finit pas de tamponner la pauvre caisse toute frêle de nos héros.

Dans la peau de Ziggy, le jeune acteur prodige Mark Lester ("Oliver" ; "Chaque soir à neuf heures") qui prouve qu'au cinéma, on peut camper une petite tête blonde sans risque d'irritation. Néanmoins le fouille-merdes en culotte courte mérite tout de même deux, trois baffes dans la gueule. Administrées par exemple par Pippa son ainée, incarnée par une Susan George toute jeunette, toute joufflue, toute mignonne.
Mais celui parvenant à éclipser l'intégralité du casting, c'est encore et toujours l'épatant Lionel Jeffries, ici irrésistible dans son rôle de grand-papa poule, ex-vétéran de la Seconde Gueere et un brin vieux con sur les bords (tirades sur la faignantise, les chevelus, les effeminés, etc.).
Il faut souligner à ce propos la qualité de jeu indéniable de son doubleur attitré, s'appropriant avec brio le personnage. Une version française par ailleurs de très bonne qualité.

Comme autre atout, "Les Inconnus de Malte" dispose également des décors naturels et enchanteurs de l'Ile de Malte, un cadre incitant fortement au voyage. Une bonne idée que de transposer l'action dans pareil lieu, si rarement exploité au cinéma.
Voilà suffisamment de preuves pour s'enquiller ce divertissement de très bonne facture.























Film proposé dans sa version française.

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