mardi 11 décembre 2012

La Guerre des Rues

DOUBLE-PROGRAMME :

LES INSOUMIS / LOS ANGELES STREETFIGHTER



(merci à VHS Wasteland pour la jaquette)

Planquez vos donzelles, camouflez vos mouflets, ignifugez vos caniches et surtout clouez vos baies vitrées : ils sont à votre porte !
Les porto-ricains à chemise à carreaux, les punks à cran d'arrêt, les blousons noirs constellés de Budweiser :  je veux bien sur parler des gangs.
Une vraie bouffée d'air soufflée directement depuis les années 80 s'abat sur Video Party Massacre avec cette doublette consacrée à l'Art délicat du combat de rue et du Self-Defense de voisinage.

La première contribution, on la doit à cet amateur de grosse pétoire devant l'éternel et de bourre-pifs ramenant un maximum d'hémoglobine : Dj Safe.
Qui au moyen d'un Repack de toute beauté, se paye le luxe de nous soumettre les "Insoumis", film modeste à rattacher au filon du "Vigilante".
Modeste parce que Charles E. Sellier Jr. (géniteur du fameux "Douce nuit, sanglante nuit" premier du nom) ne dispose point trop de moyens pour concevoir sa nouvelle pépite et cela se ressent fortement à l'écran : décors pratiquement limités au même pâté de maisons sentant le pâté, action se résumant essentiellement à des échanges de coups de feu entre factions planquées derrière des cartons, des capots de bagnole, etc.
Pourtant, cela n'empêche pas la magie du bis de fonctionner encore une fois.
Si bien que l'on ne tarde pas à prendre du plaisir devant cette histoire bas-de-plafond et réchauffée au possible de quatre anciens du Nam reconvertis en casseurs de gangs semant la zizanie dans les rues de leur patelin natal. Des affreux à la caricature livrée avec et emmenés par un inénarrable Paul Koslo, méconnaissable sous sa tignasse ridicule.
Notre quatuor de héros n'est pas en reste quand il s'agit d'évoluer sous un statut de clicheton ambulant : il y a Bill (Christopher Stone), le chef de meute droit comme la justice du Milwaukee, Garrett (Lawrence Hilton-Jacobs), le black pratiquant des arts-martiaux, Ray (Gerrit Graham), le "Looping" de service et Woody (Andy Wood) le soiffard du groupe. 
Sellier a du voir la veille "Le Justicier de New-York" puisque comme dans le chef d'oeuvre de Michael Winner, c'est carrément toute la populace de leur quartier que nos cat'z'amis emmènent dans leur quête d'auto-défense !
Merci Charles Sellier, Merci DJ Safe.

Deux années avant de co-signer le terrible "Miami Connection" qui refait parler de lui aujourd'hui et ce, après vingt-cinq années d'existence anonyme *, Woo Sang-Park commettait ce "Los Angeles Streetfighter" lui ressemblant comme deux gouttes d'eau.
Qu'il s'agisse de ses personnages principaux,  censément de jeunes étudiants maladroitement campés par des "presque-quadra"; sa sous-jacence gay à peine dissimulée derrière des rapports d'extrême virilité entre la bande d'amis vedette de l'intrigue (lors d'une séquence-vérité, l'un d'entre eux occupé à se doucher la teub à l'air libre et sans rideau de protection se voit tout de même offrir une banane par un de ses potes) ; ou encore ses innombrables phases de combat où les tatanes pleuvent sur la cohorte de loubards tous plus mal fagotés les uns que les autres et hantant les ruelles et les taudis urbains, l'amateur de "Miami Connection" ne sera point dépaysé.
Déjà suffisamment jouissif comme ça, le milieu de bande démoule comme ça sans alerter le redoutable Bill "Superfoot" Wallace, atout martial de tout premier choix (qui nous gratifie hélas d'un affrontement final assez décevant contre Jun Chong).
Le même Jun Chong qui, avant d'atteindre le "boss de fin", aura au préalable gravi divers étages d'un immeuble où l'attendent à chaque palier des combattants aussi variés qu'un adepte du fouet, un sbire armé d'une fourche ou encore un samouraï.
L'amoureux de crétinerie filmique et de techniques de taekwondo exécutées sur du hard-fm se trouve quant à lui au-delà du dernier étage : au paradis.



* En 2009, le programmateur texan d'une séance "spéciale" organise la projection du film "Miami Connection", un long-métrage d'action tourné en 1987 par Y.K. Kim et Woo Sang-Park et à la notoriété jusque là proche du néant (chez nous, le film passera directement par la case vidéo en 88 chez l'éditeur APA sans faire le moindre bruit). Le public présent dans la salle ce soir là est unanimement conquis par ce concentré de mauvais goût furieusement sympathique.
Le "Revival" (comme disent les branchos)  sans cesse grandissant envers la décennie 80, il n'en faut pas tellement plus pour que trois ans plus tard, "Miami Connection" repointe le bout de son nez au cinéma (Outre-Atlantique uniquement, précisons) cette fois de façon plus officielle et dans une version "améliorée", et connaisse les joies d'une distribution en Blu Ray.


Galerie "Les Insoumis" :













Galerie "Los Angeles Streetfighter" :














BONUS :

Bande-Annonce qui flinguasse


Bande-Annonce qui tatanusse


Les insoumis - 1985
Titre Original : The Annihilators

USA
Genre : Action / Vigilante
Un film de Charles E. Sellier Jr.
Avec Christopher Stone, Lawrence Hilton-Jacobs, Paul Koslo, Gerrit Graham, Andy Wood, Jim Antonio...


- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

Los Angeles Streetfighter - 1985
Autre Titre : L.A. Streetfighters
Titre Vidéo : La guerre des rues 

USA / Corée du Sud
Genre : Action / Arts-martiaux
Un film de Woo-sang Park
Avec Jun Chong, Phillip Rhee, Rosanna King, Bill Wallace, James Lew, Ken Nagayama, Frank Marmolejo, Brinke Stevens...




Los Angeles Streetfighter est proposé en version française.

http://rapidshare.com/files/718434414/LAStreetfighters.avi


Les Insoumis REPACK by DJSafe est proposé en version française.

http://www.multiup.org/fichiers/download/49e506985d8e0dbd492aae0575dbfa61_Les_insoumis_-_Repack_by_djsafe.part1.rar

http://www.multiup.org/fichiers/download/5f339ebf99ee451de2e4714e524725d2_Les_insoumis_-_Repack_by_djsafe.part2.rar

samedi 24 novembre 2012

Polaroïd Violenta

TRIPLE-PROGRAMME :

VIOLENCE A ROME / 5 DE LA SECTION SPECIALE / POUR UN DOLLAR D'ARGENT






















Moustaches au vent, beretta en main et approximation à tous les niveaux avec cette "sélection spéciale" de polars italiens de seconde Zone, avec un grand Z.

Parce qu'il n'y a pas que les Di Leo, Martino et Lenzi dans la vie, place aux petits faiseurs du dimanche (à l'exception notable de Sergio Grieco) : les Brescia et Bianchi qui, à l'occasion, entre deux navetons, surent pondre quelques réjouissances comme celles proposées ici-même.


Connu aussi sous son titre hardisé par des truffages X de "La nuit des excitées" et un peu moins sous celui inénarrable de "Crever sur sa moto", "Violence à Rome" impose son "style" dès les premières secondes : musique pouêt-pouêt, mise en scène calamiteuse et accélération de l'image censée dynamiser une poursuite en bagnole.
Réalisé par un tandem planqué derrière des pseudo, on sent que le film tient davantage du méconnu Massimo Felisatti alias "Ferrara" que du vétéran Sergio Grieco, nom de code "Sergi" qui ne nous avait pas habitué à tant d'amateurisme.
Pouvant se voir comme le pendant Z de l'excellent et très brutal "L'autre côté de la violence" de Girolami Père et louchant un peu aussi vers le "Jeunes, désespérés, violents" de Tonton Guerrieri, "Violence à Rome" suit les tribulations d'une petite bande de fils à papa complètement pourris de l'intérieur semant mort et désolation au volant de leurs motos. Heureusement, l'inspecteur Antonio Sabato veille (avec la voix du doubleur de Stallone dans la VF).
Certes mal exécuté, ce tout petit calibre se doit d'être visionné pour une poignée de scènes mémorables. Pour preuve la démonstration de kakaraté d'un Sabato en kikimono pour l'occasion sur des voyous occupés à peloter sa meuf ou bien celle beaucoup plus corsée du viol dans un coin de verdure d'une innocente dont ses agresseurs auront au préalable déchiqueté le visage sur des fils barbelés. Le trash italien dans toute sa splendeur. Un mot de remerciement à l'ami Xawa, amateur du genre devant l'éternel sans qui le visionnage de cette rareté eût été compromise.

Si l'opus de "Sergi & Ferrara" lorgnait vers Girolami et Guerrieri, "5 de la section spéciale" singe copieusement pour sa part le "Section de choc" de Massimo Dallamano. Une section de choc justement est formée afin de freiner le crime organisé et composée de cinq flics durs à cuire dont Richard Harrison qui, précisons-le, n'a pas le premier rôle.
Il ne fait que le partager en fait avec ses quatre autres acolytes composés de gueules connues, notamment celle de Tommaso Palladino, l'horrible moustachu indissociable de "La guerre des gangs" de Fulci.
5 de la section spéciale dont chaque membre est spécialisée dans une branche précise : l'un pratique les arts martiaux, l'autre excelle dans la poursuite automobile, etc.
Là où nos gugusses se retrouvent volontiers en revanche, c'est dans l'usage de la brutalité et de l'humiliation pour parvenir à leurs fins. L'un d'entre eux pisse carrément dans la gueule d'une petite frappe qui en oublie de fermer le bec pour l'occasion. Là encore, si le résultat final chapeauté par Mario Landi laisse franchement à désirer, il remplit en revanche parfaitement sa fonction première : celle de divertir son audience en lui délivrant un cahier des charges globalement complet.
Détail insolite : la copie présentée ici est séparée en son milieu par un "changement de bobine".


Correctement emballé par un Alfonso Brescia moins mauvais qu'à l'accoutumée (exception faite d'un très bon giallo "Un joli corps qu'il faut tuer"), ce polar sans prétention marque surtout la rencontre entre deux pointures du cinéma bis : George Eastman et Jack Palance.
Jack Palance... Jack Palance dont le temps de présence à l'écran avoisine les quinze minutes. On sent les prises torchées en moins de deux jours. Dont une scène où le briscard se retrouve dans son élément, c'est à dire les gradins d'un match de boxe. Du coup, c'est le brave George qui assure le reste du show et il le fait bien. Faut dire qu'il a pas de chance le George, partout où il trimballe sa nonchalance naturelle, des dizaines de gus armés lui sautent dessus. Autant dire que les pétoires et pains dans la tronche pleuvent régulièrement pour notre plus grand plaisir. Parce que sa vendetta personnelle au fond, on s'en cogne.
Deux séquences en particulier sont à retenir. L'introduction purement gratuite où sitôt débarqué du navion, notre George/Dan s'interpose lors d'une attaque terroriste prenant place dans l'aéroport. Aucun rapport avec le reste de l'intrigue, tant pis, il dessoude un par un ces gougnafiés planqués derrière des masques de hockey (pourquoi pas ?) dont un qui part littéralement en fumée (!!?).
Autre moment fort : Dan Caputo retranché dans une usine qui use d'un pistolet cracheur d'explosifs pour venir à bout de ses ennemis.
Au rayon charme, tout juste peut-on noter la courte participation de Jenny Tamburi, qui lors d'une séquence là aussi tout à fait formelle trouve le moyen de perdre ses frusques.
Inutile d'escompter du gros calibre comme savent les porter les Di Leo ou les Lenzi. "Pour un Dollar d'Argent" n'est qu'un produit de série d'honnête facture et dont le contrat s'avère parfaitement rempli. Honnêtement, on en demandait pas plus.


Galerie "Violence à Rome" : 


















 Galerie "5 de la section spéciale" :











Galerie "Pour un dollar d'argent" :

















Violence à Rome - 1976

Titre original : I violenti di Roma bene
Titre salles : La nuit des excitées (version hard) / Crever sur sa moto

Un film de Massimo Felisatti & Sergio Grieco
Italie
Avec Antonio Sabato, Pierre Marfurt, Giacomo Rossi Stuart, Cesare Barro, Pupo de Luca...


- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

5 de la section spéciale - 1978


Titre Original :Napoli : i 5 della squadra speciale
Un film de Mario Bianchi
Italie
Avec Richard Harrison, Franco Marino, Enrico Maisto, Tommaso Palladino, Lina Polito, Gianni Diana...

 - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

Pour un Dollar d'Argent - 1976

Titre Original : Sangue di Sbirro
Un film de Alfonso Brescia
Italie 
Avec George Eastman, Jack Palance, Jenny Tamburi, Ugo Bologna, Roberto Giraudo, Aldo Canti...


Violence à Rome est proposé dans sa version française d'origine :
https://rapidshare.com/files/1566554466/ViolenceaRome.avi



5 de la section spéciale est proposé dans sa version française :
https://rapidshare.com/files/3274674208/5sectionspeciale.avi


Pour un dollar d'argent est proposé dans sa version française d'origine :
https://rapidshare.com/files/3105028617/Pour%20un%20dollar%20d_argent.avi

dimanche 11 novembre 2012

Cité en feu, prends un bain froid... et trembles !



Triple-Programme :

Cité en Feu / La Submersion du Japon / Cataclysme Force 7.9

Réactualisation du second double-programme présent sur Video Party Massacre originellement diffusé le 8 Novembre 2011. Avec en prime un film bonus : "Cataclysme Force 7.9".
Merci au camarade Vir Daucalis d'avoir réuppé les films.

Nouveau rendez-vous en duo-vision  consacré cette fois-ci au cinéma catastrophe. Plutôt que de proposer les ténors du genre, le choix s'est plutôt porté sur deux oeuvres demeurées dans l'ombre de la tour infernale dont il aurait fallu un tremblement de terre en pleine poséidon de ses moyens pour les faire remonter en surface. De l'horizon en flammes (bon c'est fini oui ?) vous pouvez observer tout d'abord le canado-américain "Cité en Feu" qui n'a vraiment pas à cramoisir devant ses illustres ainés. Alvin Rakoff et son équipe ont su réunir les deux ingrédients indispensables à la réussite d'un bon film-catastrophe. A savoir des effets spéciaux spectaculaires et une brochette hallucinante de vedettes et/ou de has-been. Outre Ava Gardner, habituée du genre ("Tremblement de terre" ; "Le Pont de Cassandra"), peut-on croiser Barry Newman, Leslie Nielsen, Henry Fonda, Shelley Winters ou James Franciscus, ces deux derniers dans des rôles assez inconsistants.
Pour ce qui est du sensationnel, en dehors des diverses explosions, chutes vertigineuses, carambolages, le film n'hésite pas à verser dans l'effet choc gratuit tel ce piéton transformé en torche humaine percuté de plein fouet par un bolide ou cette séquence particulièrement dégueulasse de bouche à bouche sur la personne d'un grand brûlé en train de renvoyer des bouillons de Blédina en plein sauvetage buccal. Yerk !

Si "Cité en Feu" évoquait la destruction partielle d'une métropole, le nippon "La submersion du Japon" enfonce le pessimisme encore plus loin en proposant la disparition pure et simple d'un pays tout entier et du peuple qui va avec. Vision hara-kirienne du genre (mais sans les blagues en dessous de la ceinture), le film de Shirô Moritani préfère quant à lui une approche plus subtile, faisant la part belle à des explications scientifiques tournant autour de la théorie de la dérive des continents. Du coup, la bande prend à s'y méprendre des allures de docu-fiction, évitant de se vautrer néanmoins dans le pompeux. Moritani n'en oublie pour autant les amateurs de catastrophisme en accumulant les destructions de maquette qui n'en finissent plus de s'embraser ou de boire la tasse. A cela s'intègrent des trucages plus réalistes d'êtres humains ballotés, déchiquetés, noyés, cramés dans des décors apocalyptiques.

Deux perspectives différentes servant un même genre. Deux amorces dramatiques totalement opposées. L'une purement naturelle ("La Submersion du Japon"), l'autre déclenchée par la folie et la bêtise crasse de l'homme (Cité en Feu). Mais aussi deux oeuvres aussi complémentaires que les éléments s'y déchainant, à savoir l'eau et le feu. 



Galerie "Cité en Feu" :









Galerie "La Submersion du Japon" :









Cité en Feu - 1979

Titre original : City on Fire

Un film de Alvin Rakoff
Canada / USA
Avec Barry Newman, Susan Clark, Leslie Nielsen, Ava Gardner, Henry Fonda, James Franciscus, Shelley Winters...


- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

La Submersion du Japon - 1974


Titre Original :Nippon chinbotsu
Un film de Shirô Moritani
Japon
Avec Keiju Kobayashi, Hiroshi Fujioka, Tetsurô Tanba, Ayumi Ishida...



Cité en Feu est proposé dans sa version française d'origine :
https://rapidshare.com/files/157010713/Cit%C3%A9%20en%20feu.avi



La Submersion du Japon est proposé dans sa version française :
https://rapidshare.com/files/2754374920/La%20submersion%20du%20Japon.avi


. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

BONUX ULTRA


Histoire de mettre à jour bien comme il faut ce programme, ce "Cataclysme Force 7.9" nippon itou en guise de contribution cadeau.
Similaire à "La submersion du Japon", le film de Kenjirô Ohmori combine mélo-tire-larmes-drame et chaos urbain via du détruisage de maquette à foison. La cohabitation se déroule d'ailleurs mal puisqu'après avoir patienté quarante bonnes minutes devant un festival de larmichage assez atroce digne d'un mauvais soap, surgissent enfin devant nos mirettes les scènes catastrophe catastrophiquement pas regardables, la faute à une duplication vidéo oscillant entre le rouge baveux incarnant le climat incendiaire et le noir quasi-total de certains lieux de l'action.
Entre, peut-on toutefois admirer certains beaux moments de bravoure tels que ce boeing achevant ces "boing-boing" le nez direct dans l'aéroport de Tokyo ou encore ce badaud un peu crétin foutant le chausson dans les rues dévastées pour mieux se faire broyer par le sol crevassé se refermant sur sa cage thoracique.
A voir tout de même pour les "complétistes" du genre.









Cataclysme Force 7.9 - 1979


Titre Original : Jishin Rettô
Un film de Kenjirô Ohmori
Japon
Avec Hiroshi Katsuno, Yumi Takigawa, Toshiyuki Nagashima, Kayo Matsuo, Eiji Okada...



Cataclysme Force 7.9 est proposé dans sa version française d'origine :
https://rapidshare.com/files/943860487/Cataclysm79.avi