jeudi 3 novembre 2011

Guillaume le Conquérant




Guillaume le Conquérant - 1982 

Titre original : Wilhelm Cuceritorul 

Un film de Sergiu Nicolaescu & Gilles Grangier 

Roumanie / France 

Genre : Fresque historique 

Avec Hervé Bellon, John Terry, Amza Pellea, Mircea Albulescu, Violeta Andrei, George Mihaita, Marina Procopie, Marga Barbu, Sergiu Nicolaescu...



Amis humains, amis molette bonjour. 

Je supplée aujourd'hui, et je vous rassure tout de suite provisoirement, le taulier parti en voyage d'agrément depuis qu'il a gagné un concours organisé par une certaine Anne S. pour se débarrasser des nuitées d'hôtel (visite de soubrette en sus si je puis dire) inutilisées de son époux.
Mais trêves de baliverne passons au film du jour, le Franco roumain "Guillaume le conquérant".
Il s'agit ici de la version cinématographique roumaine d'une mini série française tournée en Valachie par Sergiu Nicolaescu, l'empereur du cinéma populaire de la tout aussi populaire république roumaine de feu Nicolas Ceaucescu (et Madame) Danube de la pensée et Génie des Carpates. Si vous voulez en savoir plus (sur ce métrage, pas sur les Ceaucescu) je vous invite à lire cette remarquable critique, issu d'un remarquable site, remarquablement écrite par un remarquable internaute : http://www.psychovision.net/films/critiques/fiche/1350-guillaume-le-conquerant (une remarque à faire ?).
Bon alors disons le tout net c'est un TV rip roumain (issu d'un défunt forum moldave cyberdomicilié en Suisse), et donc vous aurez le film en VF mais avec, en plus des sous-titres roumains incrustés et de très seyants Logo télévisuels (je sais, je vous gâte petit fripon).


Sigtuna

PS : Si quelqu'un possède des informations sur la série française, qu'il n'hésite pas à m'en faire part.














Les liens Megaupload:


C'est en 2 parties, vu que cela fait 1,3 Go (ça dure quand même 2H30).
Par contre je les ai splitté sous 7zip, il faut donc ce Freeware pour les ouvrir et recoller les 2 fichiers. Il est à télécharger (par exemple) ici :

15 commentaires:

  1. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  2. Mais ça a l'air très bien, la critique est remarquable, je ne sait pas si ça a déjà été dit (et je le dit avec d'autant plus de franchise que je n'en connait pas l'auteur). ;-)
    Je prend, ah non j'ai déjà.

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  3. En attendant "DXK" le film (c'est vrai vu à la TV) ce long western médiéval à la gloire de mes ancetres est le bienvenu (mais non pas les Roumains quoique ma femme).
    Au diable la seillance des sous-titres pourvu que l'on ai l'ivresse.
    Merci pour l'intérim Sigtuna et bonne vacances au boss.

    T.C. Matic - Putain putain (live Arlon 1984)

    http://dai.ly/a2XRmP

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  4. Merci Franki, grâce à toi je ne me suis pas tapé la honte de n'avoir aucune autre intervention que la mienne :-(
    Sinon Throma n'est pas en vacance, je déconnais hein ;-)

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  5. à Sigtuna:
    Honte surtout à tout les pilleurs de blogs ingrats ceux qui ne lévent même pas le petit doigts en reconnaissance du travail fourni. BoOOOOuUUUUUUUUUUUUUUU shame on you!!!!!!.

    drakkar bonus:

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=MTwq1_9VH68

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  6. Super ! Merci pour ce film d'aventures historiques signé par le duo de "Deux ans de vacances", feuilleton dont tous les enfants des années 70 se souviennent !


    Eric :D)

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  7. Tout d'abord merci...
    Je ne sais pas pourquoi mais je le croyais plus ancien, sans doute le style du film ... ça va lui faire trente ans tout de même
    Même époque que Le choc des Titans, celui de Desmond Davis, bien sûr.

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  8. Salut:
    Ne voulant pas passer pour un ingrat, je vous remercie infiniment pour vos efforts, et les joyaux introuvables que vous mettez généreusement à la portée de nous autres cinéphiles :-)
    Fredo

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  9. C'est un plaisir Fredo.
    Et gardez quelques remerciements à Sigtuna pour sa contribution.

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  10. Bienvenue dans le monde du Monsieur Nicolaescu, un monde où le vrai mec n’est pas une espèce ringarde mais la norme, où les hommes ne sont pas fragiles mais des solides gaillards qui respectent leur aînés, vénèrent leur patrie, protègent leur femmes, honorent leurs familles et traitent les gredins avec des coups de pied dans les gencives.
    Digne représentant du cinéma patriote et macho à la fois, Monsieur Nicolaescu met en scène des films enchaînant les superstars locales, qui se métamorphosent en personnages droits dans leurs bottes, en combattant les injustices à grande échelle.
    Surdoués d’une conscience qui rejette instinctivement le moindre compromis et d’un sens droit et implacablement manifeste de la justice, ses personnages incarnent le héros populaire dans toute sa splendeur grégaire. Les mecs de Nicolaescu sont habituellement des gens d’une simplicité désarmante, tendres et doux avec les proches, durs et sans pitié avec les méchants, de larges clichés imitant le mauvais cinéma B hollywoodien. Le spectateur sent dès le début le potentiel fou de nos héros, qui attendent impatiemment l’apparition de l’injustice dans leur vie pour se déchaîner et dévoiler leur vrai visage. En résumé, des croissements à sauce local de Charles Bronson et Alain Delon.
    On a déjà eu maintes fois l'occasion d’expérimenter pendant l’époque totalitariste les vertus furieusement nationalistes du cinéma nicolaescien. Un cinéma simple, mais à grande échelle, avec des héroïnes, méchants, et des héros qui arrivent juste à temps. Un cinéma qui méprise volontiers la vraisemblance, la pondération, et autres concepts de fillette dont le public se contrefiche. Bref, du cinéma-spectacle aussi idiot qu'enthousiasmant !
    Mais c'est précisément dans ses derniers films post-décembristes que le cinéaste octogénaire atteint de kitschissimes sommets, avec quelques vigoureux scénarios, qui désenchantent le spectateur avec des décors improbables où le burlesque se mêle au pur délire, dans une combinaison frisant les maladies psychiatriques. Chaque morceau offre un défilé ahurissant de séances hors temps et mode dont ne sait trop quelle année on est, malgré l’intention du régisseur, où le swing du camera côtoie des gros plans hallucinants, les scènes multicolores se marient avec les passages amnésiques en noir et blanc, et les décors d’époque avec d’autres ubuesquement modernes. La colonne sonore n’échappe pas. Elle est dispensée avec la légèreté d'un orchestre bavarois un jour de fête de la bière, ainsi que les intermèdes romantiques, survenus, dans leur écrasante majorité, dans de faux contextes avec des textes carton absolument terrifiants.
    Mais ne nous y trompons pas : le genre de prédilection du maître Nicolaescu ça reste avant tout l'action testostéronée, les gun-fights pétaradants et les grosses scènes de baston assorties de bruitages tonitruants.
    Les productions de Nicolaescu révèlent un divertissement qui désarçonne le spectateur profane en allant là où seul son créateur d'origine semble l'attendre : dans l'excès et la surenchère systématique. Du cinéma large d'épaules et fort en gueule, célébrant dans un beau vacarme triomphant la virilité sénile des héros d’antan. Un cinéma de dinosaure en voie d'extinction, perpétuellement en retard d'une mode, dont la bassesse de front et le premier degré implacable saisissent le spectateur comme un pain dans la tronche.
    Nicolaescu is the man !

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  11. Ca c'est du commentaire ! Analyse pertinente en tout cas mais anonyme, c'est dommage.

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  12. Et bien l'ami, je doit dire que n'ayant pas vu les films policiers du grand Nicolaescu ou il se met en scene dans le rôle du héros avec une certaine complaisance parait il, ni ces films récents, pas terrible parait il aussi, je serais plus mesuré mais il y a du vrai dans ton analyse!

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  13. Alerte ! Un méchant à l’horizon, au masque de l’anonymat, a décidé d'envahir la galaxie du Monsieur Nicolaescu et se livre à une guerre d’opinion sans aucune pitié et surtout sans aucun respect pour les œuvres du « maitre » ! C'est sûr, c'est une ordure frustrée qui a dû être touchée dans sa misanthropie mesquine quand elle a vu les gens tombés dans une forme (bénigne, c’est vrai…) d’idolâtrie sénile émanée par leurs enthousiastes commentaires. Ce film n’est qu’une preuve irréfutable d’un cinéma mort (pure expression d’un totalitarisme cinématographique à grande échelle de l’époque ceausescienne) mais qu’on veut ressusciter à tout prix ! Heureusement qu’on a des héros qui s'opposent à l'armée des commentaires intergalactiquement méchants du Grand Vilain Anonyme !

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  14. Merci infiniment pour ce joyau du film d'aventures médiéval, introuvable en France (ce qui est un comble tout de même, s'agissant d'Histoire de France et d'acteurs français !).Si vous trouvez la série tv,n'hésitez pas à la mettre en ligne elle aussi !

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