mercredi 30 mai 2012

La Porte aux 7 Serrures REPACK



























La Porte aux 7 Serrures - 1962

Titre Original : Die Tür mit den 7 Schlössern

Un film de Alfred Vohrer

Allemagne 

Genre : Krimi

Avec Heinz Drache, Sabine Sesselmann , Eddi Arent, Pinkas Braun, Werner Peters, Gisela Uhlen, Klaus Kinski...


Scotland Yard est une fois encore aux abois. Deux hommes ont en effet été tués en l'espace de 48 heures, à Londres. Le premier a été repêché dans la Tamise ; le second, un prêtre, a été assassiné à la gare de Waterloo. Point commun entre les deux victimes : elles portaient une clé en or rattachée à une chaîne. L'homme d'église, qui venait d'Ecosse, avait aussi dans une poche une lettre où il est écrit qu'il devait rencontrer un certain Haveloc.
L'enquête est confiée à l'inspecteur Richard Martin (Heinz Drache) et son adjoint Holms (Eddi Arent). Martin reçoit la visite d'un cambrioleur notoire, Pheeny (Klaus Kinski). Celui-ci paraît très nerveux. Il raconte au policier qu'il a été engagé pour ouvrir une porte protégée par sept serrures différentes, en échange d'une forte somme d'argent. Il a été conduit sur place les yeux bandés. Tout ce dont il se souvient c'est un blason, et le fait que ses commanditaires ne possédaient qu'une seule clé. N'ayant pu réussir à ouvrir la porte, Pheeny pense que sa vie est menacée.
Martin part ensuite à la recherche du dénommé Haveloc. L'homme était en fait l'exécuteur testamentaire d'Angus Selford, un riche Lord décédé voici quelques années, et qui lui avait confié la gestion de sa fortune à son héritier. Celui-ci, Percy, aura bientôt 21 ans, date butoir à laquelle la fortune de son père lui reviendra totalement. En attendant, le jeune homme parcourt le monde et demeure inaccessible. Le policier apprend aussi que le prêtre assassiné avait entendu en confession l'un de ses fidèles, qui connaissait Lord Angus. Ce dernier, avant de mourir, avait réuni sept de ses proches les plus sûrs, et leur avait remis une clé à chacun... Une clé identique à celles retrouvées sur les cadavres. (Source Psychovision.net).

Amateurs de krimi et les autres, visez un peu le beau cadeau que vous fait Quest Orlanty.
Un magnifique REPACK de l'un des trop rares thrillers allemands édité (ou diffusé sur le câble dans le cas présent) en version française.
Et ce représentant du genre est loin d'être le pire. Si votre krimi vous l'appréciez délirant et baignant dans un climat fantastique, vous allez être aux anges : des savants fous, des laboratoires souterrains avec tout plein de fioles verdâtres qui font pouic-pouic et plic-ploc, des hommes-singes agitant les bras derrière des cages, des tueurs sanguinaires et défigurés ressemblant à s'y méprendre à Tor Johnson. Et puis... Klaus Kinski au milieu de tout ce foutoir chimico-psychotronique.

En plus de l'offrande de Quest Orlanty, on n'oubliera pas de relever l'aide d'IndianaGilles pour s'être occupé de quelques scènes de dialogue supplémentaires traduits et sous-titrés par ses soins.
Grand Merci à nos 2 bienfaiteurs donc.








Film proposé en Version Française avec quelques passages en VOST.


jeudi 24 mai 2012

Les cartes ne mentent jamais



Les cartes ne mentent jamais - 1973

Titre Original : Tarots, detras de las cartas el diablo

Autres Titres : Tarot / Angela / Autopsy

Un film de José Maria Forqué

Espagne / France

Genre : Giallo

Avec Fernando Rey, Sue Lyon, Christian Hay, Gloria Grahame, Juliàn Ugarte, Anne Libert...



Angela (Sue Lyon), une belle jeune femme épouse Arthur (Fernando Rey), un aveugle fortuné. Dénuée de tout sentiment pour son mari, Angela préfère roucouler dans les bras du valet de la propriété, Marc (Christian Hay), avec qui elle établira un plan pour se débarrasser d'Arthur et ainsi s'emparer de son argent...

Un triangle amoureux blabla... une fortune blabla...chantage blabla... meurtre... et... des inserts porno softs !
Car oui : ce giallo-machination espagnol fort peu connu se vit encombré de séquences additionnelles érotiques à sa sortie française, où intervient notamment Claudine Beccarie. Insérées à la "vazy-queue-j'te-mette", ces scènes particulièrement pénibles se jouant dans des lieux vaguement ressemblant à ceux du film de Forqué tentent de se rattacher au wagon de manière fort risible. Par exemple en citant lors des ébats terriblement redondants le prénom de l'un des protagonistes de l'histoire originale façon : "voyez bien qu'on vous prend pas totalement pour des cons".

Ces séquences écartées, le spectateur se retrouve face à un thriller certes anodin mais pas déplaisant pour une peseta : l'air de la campagne, des comédiens appréciables (Lyon et Rey en tête, sans oublier la toujours intrigante Gloria Grahame qui se payait là une escapade espagnole) et quelques passages ingénieux, à l'image de ce meurtre onirique à l'arme à feu où chaque balle tirée expulse une carte de tarot s'écrasant contre l'objectif de la caméra.

Le prolifique mais pourtant discret José Maria Forqué remettra le couvert l'année suivante avec "Le pervers", featuring David Hemmings dans le rôle titre.

(Au passage, merci à Flint pour sa copie.)












Film proposé dans sa version française.

https://rapidshare.com/files/1698453112/Les_cartes_ne_mentent_jamais.avi

samedi 19 mai 2012

Young Warriors



Young Warriors - 1983

Un film de Lawrence D. Foldes

USA

Genre : Vigilante

Avec James Van Patten, Tom Reilly, Anne Lockhart, Ed de Stefane, Ernest Borgnine, Richard Roundtree, Lynda Day George...

Quand sa soeur cadette, violée par un gang, succombe à ses blessures dans son lit d'hôpital, le jeune Kevin (James Van Patten alias Jean-Pierre Armand), flanqué de trois de ses amis de la fac, prend les choses en main en créant une patrouille nocturne chargée de protéger la veuve et Laure Feulain... 

Si votre film de vigilante, vous l'aimez gras, baveux et sanguinolent, le tandem de choc Golan/Globus a exaucé vos voeux. Avec Mémé et Yoyo, pas de chi-chi ! Les méchants prennent très chers. Foncièrement con et jouissif, "Young Warriors" atteint des sommets de complaisance. Coincé d'un côté entre un étalage de chair et de barbaque de l'autre, on trouve bien une réflexion sur la violence à travers des séquences où Kevin théorise avec son prof sur la nécessité d'une justice personnelle. Qu'à cela ne tienne, Lawrence D. Foldes (responsable d'un piètre "La malédiction du fond des temps" / "Don't go near the Park"), catapulte toute ce blabla de comptoir dans l'espace et nous livre ce que le bissophile est en droit d'attendre : du cul et de la violence pardi !
Message capté cinq sur cinq par la cibi de tonton Foldes. De belles plantes jamais pingres pour nous dévoiler leurs mille et une feuilles (dont l'indispensable Linnea Quigley, déjà à l'affiche du précédent film de Foldes), des bourre-pifs à tire larigot, des échanges de balle ramenant un maximum de sang et même... un caniche de combat à casquette rouge !
En parallèle, Ernest Borgnine, Richard Roundtree et Lynda Day George, fournissent le minimum syndical et traversent le film sans éclat.
A noter de surcroit d'étranges interludes psychédéliques animés par Adam Slater. Ajoutées là dans l'intention évidente d'écarter "Young Warriors" des sentiers battus de ce genre de film ultra-codifié, elles ajoutent un charme supplémentaire indéniable.
Alors n'attendez pas plus longtemps : enfilez votre plus beau treillis de commando et débarassez la vermine urbaine en compagnie de Kevin... et Butch le caniche de guerre !










Film proposé dans sa version française.

vendredi 18 mai 2012

Double-programme "Dallaman'orrore" (+ REPACK by Billwickid)

Showdown, le Tueur frappe la Nuit / Le Secret de Dorian Gray



L'homme et cinéaste célébré doublement à l'occasion de ce double-programme, inutile de le présenter. "Mais qu'avez-vous fait à Solange ?" ; "L'âme infernale" ; "Sections de choc"... Autant d'incontournables du cinéma de genre européen. Beaucoup moins féconde que celle des Lenzi, Fulci et autres Di Leo, la filmographie de Massimo Dallamano ne comprend en effet qu'une petite douzaine d'oeuvres mais la qualité primant sur la quantité, rien n'est à jeter dans le lot. Après avoir introduit au mois de novembre son premier long-métrage et déjà première réussite, l'excellent "Bandidos", Video Party Massacre continue sur sa lancée en proposant deux autres films de "jeunesse" du Maestro. Terme plutôt inapproprié désignant davantage ses réalisations pré-Solange que son âge (Dallamano a déjà franchi le cap de la cinquantaine à cette époque).

"Showdown, le Tueur frappe la Nuit" ou "Le Tueur frappe Trois Fois" (ou "Le Tueur frappé frappe une frappe" me souffle l'hilarant Bernard Frapp) est un giallo dont la réputation s'efface généralement au profit du diptyque "adolescent" du metteur en scène. Pourtant, ce discret représentant du genre mérite véritablement que l'on s'y attarde. Synthétisant à lui seul trois courants du giallo, à savoir le "pur souche" (présence d'un assassin ganté commettant ses crimes à l'arme blanche), le giallo-machination (coups fourrés au sein d'un triangle amoureux) et le giallo-polar (à l'instar de "Mort suspecte d'une mineure" de Sergio Martino ou "A toutes les voitures de la police" de Mario Caiano), "Showdown" suit les déboires de l'Inspecteur Franz (John Mills) plongé dans une sordide enquête narco-criminelle. C'est qu'un individu masqué joue depuis peu du cran d'arrêt sur des dealers notoires. Comme très souvent chez Dallamano, les personnages apparaissent comme hors-normes. Ici, Franz est un être complètement omnubilé par sa femme, créature magnifique prenant les traits (et les formes) de Luciana Paluzzi. Persuadé que la donzelle lui fait porter les cornes, Franz n'hésite pas à planter l'affaire de meurtre en cours pour la filer. Sans trop dévoiler le reste du récit, les deux intrigues en parallèle finiront par fusionner avec l'arrivée du ténébreux Robert Hoffmann.

Et matez-moi le Repack conçu par Billwickid. Image époustouflante. N'oubliez pas de le remercier.

Produit par Harry Alan Towers, "Le secret de Dorian Gray" est une transposition du classique de Wilde dans un Swinging London psychédélique. Helmut Berger y campe à merveille l'éphèbe à la soif d'immortalité et bien entouré par un casting féminin aux petits oignons (si je puis me permettre) où se croisent pêle-mêle Marie Liljedahl, Maria Rohm, Margaret Lee ou Beryl Cunningham. Pour le reste, le film respectant globalement dans les grandes lignes le roman, le spectateur familiarisé avec le matériau de base n'éprouvera aucune véritable surprise et reportera plutôt son attention sur les qualités d'interprétation de tout ce beau monde dont il serait criminel de passer sous silence le nom du toujours parfait Herbert Lom, des quelques débordements horrifiques et de l'ambiance pop s'y dégageant.
Une escapade à Londres qui sembla satisfaire Dallamano puisqu'il y retournera deux ans plus tard avec son sympathique polar "Piège pour un tueur".


Galerie "Showdown, le Tueur frappe la Nuit" :








Galerie "Le Secret de Dorian Gray" :








Showdown, le Tueur frappe la nuit - 1968

Titre Original : La Morte non ha sesso
Titre d'Exploitation Salles : Le Tueur frappe Trois Fois
Un film de Massimo Dallamano
Italie / Allemagne
Genre : Giallo
Avec John Mills, Luciana Paluzzi, Robert Hoffmann, Renate Kasché, Tullio Altamura...

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

Le Secret de Dorian Gray - 1970

Titre Original : Dorian Gray
Autre Titre : Le Dépravé - Dorian Gray
Un film de Massimo Dallamano
Angleterre / Italie / Allemagne
Genre : Horreur
Avec Helmut Berger, Herbert Lom, Marie Liljedahl, Margaret Lee, Richard Todd, Maria Rohm...


Showdown REPACK est proposé dans sa version française d'origine.

https://rapidshare.com/files/2502001865/Showdown__le_Tueur_Frappe_la_Nuit_-_La_Morte_Non_Ha_Sesso.avi



Le Secret de Dorian Gray est proposé dans sa version originale sous-titrée français.

https://rapidshare.com/files/1645111508/Le_secret_de_Dorian_Gray.avi 

samedi 12 mai 2012

Ni la mer, ni le sable



Ni la mer, ni le sable - 1972

Titre Original : Neither the Sea, nor the Sand

Autre Titre : The Exorcism of Hugh

Un film de Fred Burnley

Angleterre

Genre : Drame / Fantastique / Horreur

Avec Susan Hampshire, Michael Petrovitch, Frank Finlay, Michael Craze, Jack Lambert, Betty Duncan...

Anna Robinson (Susan Hampshire) passe un séjour sur l'île de Jersey, ce afin de faire le point sur son mariage battant de l'aile. Sur place, sa rencontre avec le mystérieux gardien de phare Hugh (Michael Petrovitch) bouleverse son existence. Elle tombe éperdument amoureuse de ce brun ténébreux avec qui elle passera des moments intenses de bonheur. L'idylle s'avère hélas de très courte durée lorsque Hugh, au cours d'une promenade sur la plage est brusquement emporté par une attaque cérébrale. Cliniquement mort, Hugh va pourtant revenir d'entre les morts un soir de tempête...

Sur notre territoire, "Ni la mer, ni le sable" fût distribué en vidéo sous l'apparence d'un drame à l'eau-de-rose. A priori, pas de quoi affoler le rythme cardiaque du bissophile. Aussi, difficile de concevoir qu'un authentique film fantastique se dissimulait pourtant derrière cette façade "Harlequinesque". Certes pétri de romantisme sans jamais verser toutefois dans le guimauve nunuche, l'unique long-métrage de Fred Burnley et produit par la Tigon,  n'en demeure pas moins une histoire de mort-vivant, finalement très proche d'un certain film de Bob Clark dont le titre se planque astucieusement dans cette phrase. A celà près que le revenant présent ici n'est pas animé par la vengeance ni la haine mais par l'Amour. Celui d'une femme anéantie, dont la passion pour son amant est si fusionnelle, si intense qu'elle possédera entièrement le corps de Hugh, devenu pantin décomposé d'une sorcière qui s'ignore. Et à l'instar du soldat Andy ayant perdu son âme au Nam (sic), le "Hugh nouveau" n'est définitivement plus le même. Dénué de toute émotion, d'expression, il ne s'apparente qu'à une enveloppe vide, dont l'unique mode de communication avec sa "maitresse" s'opère par la transmission de pensée.

Pour les plus fleurs bleus d'entre nous, ce récit tragique d'amour par delà la tombe risque bien de vous atteindre au plus profond de votre coeur.
Les autres, ceux particulièrement sensibles au cinéma fantastique de la Perfide Albion, goûteront une oeuvre certes pouvant être jugée apathique, certes privée de la moindre goutte de sang mais envoûtante et solide, portée de plus par les deux comédiens d'exception que sont Michael Petrovitch (dans un registre fichtrement inquiétant), et Susan Hampshire magnifique Milf de naturel et de justesse.











Film proposé dans sa version française.

https://rapidshare.com/files/3178130853/Ni_la_mer_ni_le_sable.avi

mardi 8 mai 2012

Bébé vampire



Bébé vampire - 1974

Titre Original : Grave of the Vampire

Titre Vidéo (hautement débile) : Les Enfants de Frankenstein (Les Enfants de Frankestein à l'écran-titre (sic))

USA

Genre : Horreur

Un film de John Hayes

Avec William Smith, Michael Pataki, Lyn Peters, Lieux Dressler, Eric Mason, Diane Holden...


Une nuit, alors qu'elle roucoule avec son boyfriend près d'un cimetière, une étudiante est violée par le vampire Caleb Croft (Michael Pataki) sorti de sa tombe.
Hébétée, meurtrie, la jeune femme porte de plus l'enfant du monstre en elle...

...qui à l'âge adulte arborera les traits de William Smith. Vous parlez d'un bébé !  
C'est d'ailleurs là le principal souci avec ce film : l'erreur de casting qu'est Smith (excellent comédien au demeurant) comme rejeton d'un suceur de sang. Avec ses biceps proéminents et ses 40 piges déjà passées alors que Michael Pataki incarnant son père est en vérité bien plus jeune dans la réalité, la crédibilité en prend un sérieux gnon dans le groin. Un peu comme si le choix des producteurs de "Retour vers le futur" s'était porté sur Bronson pour incarner Marty aux côtés de Christopher Lloyd. De plus, on le sent à l'écran, "Big Bill" ne semble pas à son aise dans le domaine de l'épouvante tant il parait peu motivé.

Pour le reste, John Hayes ("Le jardin des morts" ; "Destruction Planète Terre"), épaulé par son scénariste David Chase (futur créateur de la série "Les Soprano"), ont conçu une histoire de vampire fortement appréciable pour l'amateur d'horreur US des années 70, pourvue de quelques longueurs il est vrai mais aussi de trouvailles attrayantes telles cette mère nourrissant son nourrisson avec son propre sang obtenue en se tailladant le sein ou bien lorsque Caleb broie la tête d'un inspecteur de police avec le couvercle de son cercueil pour mieux lui déchiqueter la gorge.
Ne pas manquer de surcroit l'affrontement final entre Croft et son armoire à glaces de lardon, d'une brutalité étonnante. Une lutte féroce rappelant d'ailleurs le légendaire William Smith VS Rod Taylor dans "La loi du talion" de Robert Clouse.
Ultime bon point : la musique particulièrement sinistre de Jaime Mendoza-Nava, un habitué du genre ("Terreur sur la ville" ; "Legend of Boggy Creek" ; "Mausoleum" et une chiée d'autres titres).

















Film proposé dans sa version française.


https://rapidshare.com/files/3881153767/Bébé_vampire.avi