ATTENTION : SPOILERS EVENTUELS DANS LE TEXTE CI-DESSOUS.
Le Moine - 1972
Un film de Ado Kyrou
France / Italie / Allemagne
Genre : Drame / Horreur
Avec Franco Nero, Nathalie Delon, Nadja Tiller, Nicol Williamson, Eliana De Santis, Elisabeth Wiener...
Damned ! Franco Nero est en fait un pédophile à
la barbe dégueulasse et il porte des robes ! Enfin, du moins dans ce
remarquable film du surréaliste Ado Kyrou, récemment l'objet d'un remake avec Cassel fils. Le film... pas Kyrou. Fervent défenseur du cinéma
fantastique et auteur en 1957 d’un ouvrage sur le cinéma érotique «
Amour et érotisme au cinéma », l’homme en profite pour régler ses
comptes avec la Sainte Eglise, elle qui aura cherchée à maintes reprises
à entraver sa liberté d’expression via la Divine Cul-Bênie Commission
de censure. Avec « Le moine », s’inspirant du roman du même nom de
Matthew Lewis (publié en son temps dans la collection « Marabout ») et
épaulé par deux scénaristes de prestige (Jean-Claude Carrière et Luis
Bunuel, rien que ça), Kyrou lâche une torpille blasphématoire chargée
d’anti-cléricalisme, l’un s’imbriquant sans peine dans l’autre.
Une histoire de corruption religieuse
d’un être pieux par une créature ensorcelante du sexe féminin qui en
rappelle une autre : celle imaginée par Théophile Gautier dans sa très
érotique « Morte amoureuse », chef d’œuvre de la littérature
fantastique. A mon sens, là où le film de Kyrou puise toute sa force,
c’est dans sa dimension surnaturelle très « Bunuelesque », épisodique
mais bien présente, en particulier lors du premier rituel magique
effectuée par Mathilde dans les profondeurs d’une caverne : tracé de
pentagramme, éruption de fumée, puis convocation d’un représentant des
Enfers tout de noir vêtu. Et que dire de la séquence finale ouvertement
fantastique ? Rien justement, je ne vais pas gâcher l’effet de surprise
d’une si belle fin mais une chose est certaine : Benoit XVI cache bien
son jeu. Si « Le moine » (qui, et il serait dommage de ne pas le
souligner, comprend également au sein de son casting l’excellent Nicol
Williamson, ici dans le rôle de l’épouvantable Duc de Talamur, bourreau
d’enfants et…cannibale !) n’est pas à proprement parler une œuvre « bis
», on peut néanmoins le classer sans difficultés en haut du panier du
courant dit de « Nunsploitation », à ceci près que son personnage
central n’est pas une nonne mais un homme.
Film proposé dans sa version française.
http://www.megaupload.com/?d=9TTEMHIQ
Un film à voir !
RépondreSupprimerUne semaine complète de réussites !
Mille merci !!
Tinterora
Et encore du velu ! Bravo Throma ! C'est le "sans faute" absolu ! J'ai downloadé une version chez Acro, je crois, et ne l'ai toujours pas regardé ! Mais vu que "The Monk" de Lewis est un des romans gothiques qui a éclairé et embrasé mon début d'adolescence, je vais voir cette copie aussi ! Pas vu la version Moll qui est passée comme une comète dans les salles. La version Ado (pour Adonis) Kyrou est tout de même scénarisée par Luis Buñuel mais souffre d'un mauvais choix de casting. Nero en envapé religieux, il faut vraiment y croire ! Quant à Nathalie Delon...c'est presque une blague. Kyrou a aussi écrit un excellent bouquin sur le surréalisme au cinéma. Merci beaucoup Throma.
RépondreSupprimerJe t'en prie Adam. En revanche un truc m'interpelle : le film est-il proposé sur "La caverne" comme tu sembles l'indiquer ou bien sur un autre site de partage ?
RépondreSupprimerSi oui, je me verrais contraint de supprimer ma copie, m'étant fait un principe de ne pas empiéter sur le boulot d'un collègue.
V.I.P chez "V.P.M" miam miam
RépondreSupprimervu la tronche des moines skull & bones de l'avant dernière capture.
"un pédophile à la barbe dégueulasse et il porte des robes"
c'est pas Gérard Lenorman?
Un ministre peu être?
La copie est sur la caverne, mais est-ce la même, c'était quand même pas très bon, vhs très usée, le film est exceptionnel, une charge incroyable contre l'église, avec peut-être le rôle de sa vie pour Franco Nero.
RépondreSupprimerje vois que l'on a repris le droit chemin ;)
RépondreSupprimerMerci
Oui, c'est vrai. La copie de la Caverne est assez et même très floue. C'est la raison pour laquelle je ne l'ai toujours pas visionnée. Pour ajouter un commentaire à propos de la charge anticléricale, cet aspect a été renforcé par Buñuel et J.C Carrière qui ont ajouté "leurs démons" à ceux du livre de Lewis. Le roman est surtout un roman noir, un des piliers de la littérature romantique. C'est avant tout une histoire sur la tentation, la passion et l'hypocrisie. Matthew Lewis avait dix-neuf ans quand il a écrit "The Monk". Mary Shelley dont le "Frankenstein" se rattache aussi au courant romantique, en avait vingt et un quand elle lâcha son monstre sur le monde. Une époque et une terre où le jugement des vieux spectres et l'envie de progrès travaillait génialement les artistes. Je ne sais pas si quelqu'un parmi vous à vu la version de Moll ? C'était en tout cas un sujet qui retombe à pic en ses temps de régression superstitieuse.
RépondreSupprimerLe Marquis de Sade était d'ailleurs fan du bouquin de Lewis !
RépondreSupprimer@ Fr@nKeIn$OuNd
Un ministre, certainement !
Ne serait-ce pas l'homme puma sur la 3ème image ?
RépondreSupprimerEn tout cas merci encore pour cet échange de haute volée !
Merci pour tous ces éclairages Adam en revanche je ne trouve pas Nero une si mauvaise erreur de casting. Il a fait bien pire quand même genre "L'implacable ninja" où, 'scusez pour les fans dans la salle, il est ceinture noire du ridicule avec son entrainement au nunchaku à petite volée ou il chie dans son kimono, de peur de se prendre un revers dans la gueule.
RépondreSupprimerEt concernant La caverne, impossible de trouver la copie en question dans le moteur de recherche.
Si Acro passe par là et que ça le gêne, je virerais ma contrib.
Je ne la trouve pas si mal la copie proposée sur la caverne. En tout cas, elle m'a suffit à l'époque à me régaler de cet excellent film, avec un Nero convaincant pour ma part.
RépondreSupprimerSinon, pour le doublon, c'est pas grave, ça fera deux sources de choix (faut dire que je n'ai pas non plus vérifié la copie de Throma).
Nero est plus que convaincant pour moi aussi, il y est même parfait.
RépondreSupprimerLe lien pour Le moine:
http://lesintrouvables.blogspot.com/2009/05/le-moine.html
@adam:"Mary Shelley dont le "Frankenstein" se rattache aussi au courant romantique, en avait vingt et un......"
RépondreSupprimerprométhée moderne immortel j'ai dévorer ce livre d'un trait sublime....
bien aussi GOTHIC du bouillonnant ken Russell sur la génèse de l'ouvrage.
Gothic de Russell, superbe ! (même si en général tout le monde déteste, fans de Russell compris)
RépondreSupprimerPour Nero, j'ai peut-être des a priori ou bien c'est à force de le voir dans les rôles de cowboys, flics, détectives, moule marinière et ministre de l'éducation nationale, qui influence mon jugement (j'ai échappé au film que tu cites, Throma. A présent, je suis malheureux car ça fait une marade que j'ai encore manquée !). Disons qu'il est très éloigné du personnage d'Ambrosio. Raison de plus pour que je me regarde fissa la copie de Throma.
C'est donc Thromaville, ici ?!!!
@ Fr@nKeIn$OuNd
RépondreSupprimerLa petite Mary est une de mes idoles.
@adam :comme celle de cabrel qui descent du ciel...
RépondreSupprimerN'empèche que pour l'époque la meuf elle déchirait et le père Russel m'a toujours comblé pas comme ce Dario (plaqué) Argento et sa fille dévergondée ken a fait beaucoup mieux avec sa fille et dans les nuits et les jour de china blue.
"Au delà du réel"
comme cette présentation d'Olivier barr(j)ot
qui nous parle de marie cheleux et de jim wèle
http://www.ina.fr/art-et-culture/litterature/video/CPC95001563/marie-shelley-frankenstein.fr.html
le fichier est indisponible ?
RépondreSupprimer@ Fr@nKeIn$OuNd
RépondreSupprimerToutes les femmes devraient s'appeler Mary.
La portée de son roman va bien au-delà de ce que raconte Olivier (j'ai le) Barrot. Non seulement un pavé dans la marre des cul-bénis, un hymne au progrès (l'influence de Shelley et de la défunte mère de Mary, qui a beaucoup compté dans l'émancipation des femmes en Grande-Bretagne) mais aussi une fable ironique sur l'homme qui défi son créateur dépassé et médiocre; toutes les horreurs que la créature commet sont en réaction à la médiocrité de Victor Frankenstein dans le rôle d'un dieu d'opérette. C'était drôlement moderne ! On devrait le distribuer dans tous les lieux de culte ! Pas si éloigné du Moine finalement et du miroir qu'il ose tendre à la grimace de l'hypocrisie. Vive Byron, vive le romantisme noir !
et vive les nains qui en mettent du temps à débouler:
RépondreSupprimerun ptit teaser madame la marquise:
http://www.youtube.com/watch?v=MYdAWpxlDjg&feature=player_detailpage
comme les bikers crasseux vf en panne de coco:
http://www.youtube.com/watch?v=-BD-2TukpJo&feature=player_detailpage
méfiez vous des trucs gratis:
http://www.youtube.com/watch?v=DAZVQRHDSx4&feature=player_detailpage
http://www.youtube.com/watch?v=RA68D8hOuSw&feature=player_detailpage
cool ça marche à nouveau
RépondreSupprimerCe blog est une honte d'anticléricalisme primaire ! Vous finirez tous dans un pentacle, transformés en succubes poilus.
RépondreSupprimerSainte Marie de la mère.
Eh bien, j'ai vu...
RépondreSupprimerEt c'est cata grave !
Le plus étonnant est peut-être d'avoir conservé en partie les grandes lignes du roman pour en faire quelque chose qui n'a presque plus rien à voir. Pour moi, il s'agit clairement d'un film de Buñuel manqué, non réalisé par Buñuel mais par quelqu'un qui n'est pas un cinéaste et figé par l'adaptation trop littéraire de J.C. Carrière.
Toute passion, violence et sensualité de l'histoire originale - c'est d'une frilosité érotique totale - toute l'atmosphère gothique est effacée au profit d'une charge anti-cléricale datée, loin des hardiesses de "The Devils" de Ken Russell ou de "Ne Nous Délivrez Pas du Mal" de Joël Séria. La mise en image est aussi tarte que celle d'une dramatique télé des années 70 (le manque de moyens n'aide pas, c'est sur). Bref, ce n'est pas Ambrosio qu'on fait cuire mais Matthew G. Lewis ! En voyant le pauvre Franco Nero faire ce qu'il peut avec le rôle - bien trop lourd pour ses capacités - je m'interrogeais sur les raisons d'un pareil désastre au moins proportionnel à la force du récit. Je crois avoir compris que le choix de Nero visait à refaire ce que Ken Russell avait fait un an plus tôt avec "The Devils" en utilisant Oliver Reed : incarner un prêtre par un solide et viril gaillard plutôt sexy. Mais il y a maldonne car Ambrosio n'est pas Urbain Grandier, le Jim Morrison des cornettes !
En farfouillant dans mes souvenirs encombrants, j'ai finalement compris le pourquoi du naufrage. C'est Buñuel qui donne la réponse :
"(...) Je réalisais "Simon du Désert", mon dernier film mexicain, puis Silberman et son associé Saffra me proposèrent un autre film. Je choisis cette fois "Le Moine" de Monk Lewis (suite à la reconnaissance du bouquin, Matthew Lewis fut surnommé "Monk" - moine en anglais),
un des plus fameux parmi les romans noirs anglais. Les surréalistes chérissaient ce
livre dont Antonin Artaud avait fait une traduction. A plusieurs reprises l'idée m'était venue de l'adapter. J'en avais même parlé à Gérard Philipe quelques années auparavant."
Philipe, c'est loin de Franco Nero. Surtout, Buñuel avait déjà réalisé son "Moine" sous une autre apparence : le génial "Simon du Désert".
Je n'ai pas trouvé les raisons qui ont amenées Ado Kyrou a réaliser le projet avorté de
Buñuel mais comme souvent, une idée fixe d'un grand auteur se voit finalement illustrée de la plus piètre manière qui soit. Bizarrement, le rôle clé de la tentatrice est relégué
à l'arrière plan, réglé en vingt minutes et trois séquences. Tant mieux, car Nathalie
Delon qui est aussi sexy qu'une chasuble est certainement l'une des pires "comédiennes"
à avoir brièvement traversé l'écran ! Du coup, cela m'a vivement donné envie de voir
la version de Dominik Moll, même si le casting ne n'a pas l'air meilleur et que Cassel est capable du pire des cabotinages.
Pour moi Ambrosio aurait été bien servi par
Gian Maria Volonte ou dans la nouvelle version par Willem Dafoe, Benicio del Toro, un acteur fièvreux, excessif et fragile en même temps. Tout sauf monolithique à deux expressions comme Nero. Très déçu donc même si la séquence de l'apparition du démon façon "Battlestar Galactica" vaut 20/20 au rigolomètre !
Si "Satan n'a que le pouvoir qu'on veut bien lui donner", Kyrou-Bunuel-Carrère lui ont attribué celui d'une ballerine
estropiée et sans tutu !
@ Sainte Marie de la Mère
RépondreSupprimerC'est absolument vrai. Je me fouette depuis hier pour regagner la Grâce perdue. Perdue pas pour tout le monde, fort heureusement.
Ma très Sainte Marie de la Mère, je vous baise les pieds et même davantage.
@ Fr@nKeIn$OuNd
RépondreSupprimerTa sélection est beaucoup plus proche du roman de Lewis que le film de Kyrou !
Je note la présence des extraits d'une des meilleures séries british de tous les temps :
"BOTTOM" !
Merci Adam pour ton avis. N'ayant pas lu le bouquin, il n'y pas eu pour moi par conséquent de problème d'adaptation infidèle (je suis d'une logique parfois, je me fais peur). Je peux comprendre ta critique assassine si tu es un admirateur de base.
RépondreSupprimerPour ma part, le spectacle m'a plu et Nero, je le répète, comédien sympathique mais que je trouve bien trop surestimé (plus à une oeuvre ridicule près dans sa filmo : Keoma, Tueur de monstres, Cipolla Colt, L'implacable Ninja of course)mais ici, il est plutôt bon dans sa composition fièvreuse.
Tout d'accord avec Throma, n’ayant pas lu le livre, pas de comparaison possible, qui est de toute façon toujours en défaveurs des adaptations, rien de plus normal.
RépondreSupprimerC'est la même copie Adam ?
"c'est d'une frilosité érotique totale - toute l'atmosphère gothique est effacée au profit d'une charge anti-cléricale datée, loin des hardiesses de "The Devils" de Ken Russell"
RépondreSupprimer$aint Pierre à briquet non rechargeable apprécierattttttttt se comment frère "Adam €t€r"no futur for U ....
But Neil & friend are f♥ck♥ng genious
"i don't tell you anymore wicked silly chou fleur from hell of no return":
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=1I7VnGb4PoE
http://www.youtube.com/watch?v=zqXOhcTkfUw&feature=player_detailpage
ou c'est moi qu'est trop moisi pour un avenir a 2f50c
@ Franky
RépondreSupprimerOh punaise ! La connais pas l'autre série "The Young Ones". Vais chercher ça activement.
@ Throma
Je l'aime bien aussi Franco Nero, mais plutôt dans des rôles qu'il est capable de servir. Pour le film, ce n'est pas par rapport au livre. Je trouve que c'est une énorme daube, mal filmée, terriblement mal interprétée, moche et sans imagination. Désolé ! Après, parler à propos d'un film c'est souvent très intéressant quand ce n'est pas d'emblée pour susciter un accrochage. Je regrette qu'aucune véritable conversation ne s'installe vraiment autour des films. Peut-être que cela sera différent sur ton blog. Mais quand je me ballade sur des sites comme "Psychovision" et "Tortillafilms", je me demande toujours sur quelle onde on capte les gars qui écrivent ça ! Trouver "Batman" par Burton réussi et ceux de Nolan médiocres. Dire de "Star Wars" 1 à 3 que c'est quasi de la merde... et parler sérieusement du contenu politique d'un gros nanar d'exploitation comme "Kill Castro", ça me dépasse.
On solde toujours le problème avec le fameux "les goûts et les couleurs". Faute de mieux.
Et pourquoi pas sur le dernier point ? Mais c'est une question de perception. Il est intéressant d'apporter sa vision personnelle d'un film et de le sortir éventuellement du carcan du "nanar", à l'heure où c'est à la mode d'en voir partout.
RépondreSupprimerSinon, on est entre gens respectables ici, donc logiquement, les discussions sans crêpage de chignon, c'est possible, de même que sur les sites évoqués dans ton message d'ailleurs.
@ Throma
RépondreSupprimerMalheureusement, j'en doute un peu. D'accord avec toi pour ce qui concerne les nanars. Pourquoi pas ? Encore faut-il mesurer la visée du produit et ne pas tout confondre, éviter de fantasmer une visée politique à un objet commercial qui ne vise rien d'autre que le fric qu'il va rapporter. Je remarque trop souvent que la critique "amateur" sur le web singe un peu trop la critique tarifée qui a depuis toujours tendance à parler de tout sauf du film. Le point de vue à propos d'un film est effectivement affaire de perception, comme tu le rappelles, mais cela doit surtout à mon sens s'articuler à partir de ce que montre et propose le film. Sinon, on commence à dire comme Christophe Lemaire, que je lisais dernièrement (et qui a beaucoup vieilli) que "SW1: La Menace Fantôme" n'a pas de scénario ! Trouver le scénario mauvais, faible, douteux, etc n'est pas la même chose que de déclarer arbitrairement et assez absurdement qu'il n'y a pas de scénario. Ce qui m'intéresse dans l'échange à propos d'un film, ce n'est pas l'impression générale - j'aime, j'aime pas - c'est le développement des impressions, remarques, aspects du film que l'on a remarqué ou pas. Ainsi, il y a une séquence que j'aime bien dans cette adaptation du "Moine", c'est tout au début, pendant le repas. Ambrosio approche la main de son écuelle et se brûle.
Encore un grand merci pour ton site traumatisant qui s'annonce déjà comme phénoménal.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerPetite précision : j'ai proposé 2 versions de ce film, d'abord un VHSRip, puis un repack fait par mes soins à partir du DVD espagnol, dont l'image est assez moyenne.
RépondreSupprimerJ'ai pas souvenir du repack d'Acro mais la version proposé ici est bien meilleure que le Vhs rip de la caverne.
RépondreSupprimerSinon le film , Franco Néro excellent et je vais m’arrêter là car n'étant pas fan du tout de ce genre dit "gothique" (à la Russel ou au duo Bunuel-Carrère) ni lu le livre je me sens pas de rentrer dans un pseudo décryptage mais on est loin d'une daube mystique. Tu trouves des nunsploitations beaucoup plus chiants et mal filmé que ce "Moine". Mais au moins j'ai eu l'impression de voir un film et non pas une successions de scènettes luxueuses jolies mais vides faite par un réal qui se la pète en hurlant a la bêtise des non initiés (et je ne considère pas que la somme d'érotisme d'un film soit gage de qualité)
Enfin bref ... chacun ses gouts :)
Daîgoro
@ Daîgoro
RépondreSupprimer(et je ne considère pas que la somme d'érotisme d'un film soit gage de qualité)
D'accord avec toi. Excepté lorsqu'il s'agit du sujet ! Si la charge contre la religion ne se refuse aucun effet (le final notamment, bien dans la manière de Buñuel qui décalque celui de son "Simon du Désert"), la passion de la chair, pivot de l'histoire, connait dans le film de Kyrou une illustration quasiment honteuse - vraisemblablement pour échapper à la censure plutôt musclée de l'époque. Mais comme tu le dis, sous cette forme "Le Moine" ressemble quasiment à un nunsploitation.
Acromega a dit: "Petite précision : j'ai proposé 2 versions de ce film, d'abord un VHSRip, puis un repack fait par mes soins à partir du DVD espagnol, dont l'image est assez moyenne."
RépondreSupprimerTiens c'est intéressant, je n'avais pas vu ton repack.