Epitaph - 1987
Un film de Joseph Merhi
USA
Genre : Horreur / Psycho-killer
Avec Delores Nascar, Natasha Pavlovich, Linda Tucker-Smith, Jimmy Williams, Flint Keller...
Martha (Delores Nascar), mère de famille intransigeante et névrosée, est avant tout une psychopathe refoulée. Sitôt établie dans sa nouvelle maison avec son mari, sa fille de 17 ans et belle-maman, Martha occit au couteau de cuisine un ouvrier refusant ses avances. Le patriarche de la maison, inspecteur de police, va couvrir les pulsions meurtrières de sa femme par amour.
Tout arpenteur de vidéo-club de naguère a forcément eu un jour entre les paluches un produit de la firme PM Entertainment ou de sa sous-branche City Lights. La boite au duo de choc Joseph Merhi / Richard Pepin dont les productions insipides (généralement des polars atroces tournés en vidéo) ont achevé leur parcours sur TF1 dans le prestigieux rendez-vous des cinéphiles les plus distingués des années 90 : je veux bien sur parler d'"Hollywood Night".
Toutefois, un miracle peut s'élever à l'horizon... A l'occasion.
Jugeons-en avec cet "Epitaph" signé Joseph Merhi Himself. En fait un psycho-killer pas trop mal chiadé et même passablement... passable.
Certes, le mauvais goût des années 80 est passé par là (voir la dernière capture d'écran plus bas), le casting laisse à désirer, la photo à chier. Et pourtant, renouant avec les bandes d'horreur psychologique de la décennie précédente, "Epitaph" laisse une marquounette indélébile au féru de déviance. Le personnage de Martha y est pour beaucoup. On ne parlera pas de performance, son interprète jouant plutôt la carte de la sobriété, mais ses agissements, ses coups de sang, son extrême violence sommeillant derrière une façade prônant la bigoterie religieuse : le cumul finit par flanquer les foies.
La folie imprévisible de cette femme glaciale, ultra-protectrice envers sa progéniture rappelle, toutes proportions gardées, la terrifiante Susan Tyrrell de "A la limite du cauchemar", film particulièrement dérangeant de William Asher.
D'autant qu'en matière de meurtre sophistiqué, la rombière se pose là. Dans ce qui demeure la scène la plus gore du film, elle emploie un rat affamé qui se fraiera un chemin dans les entrailles d'une victime. Un passage des plus sadiques qui filera quelques cheveux blancs aux musophobes.
Alors, avant de creuser sa tombe, zieutez donc l'épitaphe. On ne sait jamais.
"Le Grand Méchant Look ?" |
"Le Grand Méchant Look !" |
Film proposé dans sa version française (image sautillante mais rien de bien méchant).
http://www.megaupload.com/?d=10LUI6IG
Rien que pour le joli petit ratounet qui sort du ventre de la dame en se demandant pourquoi la vie est si compliquée... je suis preneur. Sinon, vrai que le travail dans les Mehri laisse toujours à désirer. Merci Throma.
RépondreSupprimerNon ADAM c'est pas un ratounet c'est un crane de lapin ou je connais plus le serment d'Hippocrate!!!!!!!
RépondreSupprimerfermez les yeux:
Et peut importe le sautillement si l'amour est au rendez vous du mauvais goût des années 80??????????????????
refermez les yeux
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=qU7j4tT6xFQ
@Trhoma : j'ai beau avoir arpené les stocks des vidéos clubs de province en fermeture mais là je suis jaloux!!!!!
@ Franky
RépondreSupprimerC'est peut-être un crâne de lapin dans le nombril de Goya (Chantal) mais est-ce bien Benny Hill sur la dernière capture ?
@adam: le probleme c'est lorsque que tu dis à ton Docteur que tu vois des rats ou des chauve souris au plafond du leaving room.... no good no bueno.
RépondreSupprimerAprès avoir régler le contraste et nettoyé la pellicule de crasse de mes lunettes avec un torchon je vois des yeux au bout du museau du lapin (syndrome de Lewis Carroll?).
Mais désolé c'est pas Benny hill la "Divine" anglaise mais le fils de Slobodan Milošević .
cool !!! c vrai que le coup du rat sa donne envie donc....merci encore pour ce poste !!! :)
RépondreSupprimerdeadlyspawn
j ai jamais vu ce film de joseph merhi merci
RépondreSupprimerPeut être le seul du duo Merhi/pepin un peu original (pour eux c'est déjà énorme). En gros y a pas d'histoire, de temps en temps on se dit que c'est sympa mais qu'on a déjà vu ça 10 fois mieux et ailleurs. Ca joue super mal mais heureusement nos doubleurs français se lâchent de temps en temps et savent toujours trouver la formule qui relance l’intérêt du genre : "tu vas crever la vieille conne".
RépondreSupprimerJ'aime bien ta formule du "passablement ...passable", c'est tout a fait ça.
Merci pour le partage !!!
Daîgoro