lundi 10 octobre 2011

Home Sweet Home



Home Sweet Home - 1981

Titre Vidéo : La Nuit du Saigneur

Un film de Nettie Pena

Genre : Slasher

USA

Avec Jake Steinfeld, Peter de Paula, Sallee Young, Don Edmonds, Vinessa Shaw...


Un aliéné mental échappé de l'asile profite du soir de Thanksgiving pour se farcir, non pas la dinde, mais les occupants d'une propriété isolée dans la nature.

Autant prévenir sans plus tarder : "Home Sweet Home" n'est pas le représentant le plus digne du slasher, un genre qu'affectionne particulièrement votre serviteur et trainé dans la boue depuis la nuit des temps. Mais à l'instar des ténors de sa catégorie, des petites productions comme le film de Nettie Pena méritent aussi un coup de projo. Le scénario ? Pas de quoi se lever la nuit pour aller reprendre un morceau de dinde. Les acteurs ? Où ça ? Le suspense ? Non, j'vois pas...

Mais où se situe donc l'intérêt ? Dans son assassin de service. Un espèce d'émule de Lou Ferrigno qui redéfinit à lui seul l'art de la grimace. Un tueur comme vous n'en avez jamais vu, la gueule constamment grande ouverte, un regard de bovin, qui s'injecte des piquouses sous la langue et réduit en bouillie des crânes avec un capot de bagnole. Vaste programme mais ce grand con porte le film sur ses épaules de boeuf.
Il ne faudrait pas oublier non plus l'une des victimes du drame, un hardos / punk peinturluré en blanc qui ne lâche jamais sa putain de gratte électrique et son ampli attaché dans le dos. Cet espèce de connard, vous ne l'oublierez pas de sitôt. Sa prestation ne se résume qu'à ouvrir son clapet sans cesse et à vomir des riffs atroces. De loin le second rôle le plus insoutenable tout slasher confondu. Pire que le dénommé Bill Hitchcock du "Mutilator" de Buddy Cooper. Aussi, quand notre grand copain Lou Ferrigno parvient enfin à refermer ses grosses paluches sur son corps de blanc-bec, c'est comme un vent de libération qui se lève. Réaction logique à adopter : on se redresse de son canapé et on applaudit bien fort le Lou.

Même si "Home Sweet Home" s'adresse avant tout aux complétistes du genre, à l'occas', donnez-lui sa chance un samedi soir, autour d'un pack et de potes, on ne sait jamais.
Détail insolite : la présence de Don Edmonds, le géniteur d'Ilsa, ici dans le rôle d'un queutard coiffé d'un large chapeau texan.










 BONUS EXCLUSIF: HULK VS KISS









Film proposé dans sa version française.


8 commentaires:

  1. C'est l'histoire d'un musclor qui est devenu vert de rage car il a été recalé à son audition pour interpréter Hulk le géant vert maïs-costaud dans la série inspirée de la bédé "Merveille-bd-Groupe". C'est Lou Ferrigno qui a été retenu par la prod. Donc, pendant que Lou l'a le be-bop et que Musclor devient fou de ne même pas être Schwarzy, des gens qui ne pensent qu'à bouffer et tirer leur crampe, se réunissent dans une maison en vue de faire l'un et l'autre. Malheureusement un ado clown-mime et magicien emmerde tout le monde avec sa guitare électrique. Ensuite, l'équipe du film perd son chef op et continue le tournage en éclairant l'action à l'allumette. Les vingt premières minutes sont barges avec notamment quelques dialogues pas tristes. Dommage que l'heure suivante tourne surtout autour d'histoires de caisses qui ne démarrent pas, de convives à l'intérieur qui attendent d'autres convives de l'extérieur pour pouvoir diner et surtout que les problèmes d'éclairage compliquent notre perception de l'action. Encore un film essentiel à ne point manquer (sinon Throma proposera un cycle Lou Ferrigno intégral). Merci Mister T.

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  2. Merci Throma pour ce slasher qui va ensoleiller ma semaine :)

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  3. Prévois une lampe torche quand même. La nuit tombe vite par ici.

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  4. cool j adore oci les vieux slasher encore merci a toi !!!! :)
    deadlyspawn

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  5. Merci beaucoup pour ce slasher.
    Et bravo pour ton blog Throma !

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  6. Houla... Il a l'air fendard (jeu de mot avec Fender... désolé...) celui la! Un grand merci Throma

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  7. Génial comme choix !
    Le sample en boucle de hurlements stridents mixé avec les grognements/rires du tueur pendant la dernière attaque, c'est digne de Bernard Launois.
    Un seul mot me vient en tête après le visionnage : BOURRIN
    Ha si un autre ... merci !
    Daîgoro

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