mercredi 11 février 2015

Die Sister, Die !




DIE SISTER, DIE ! - 1972

Sous Titre Vidéo : Crève petite soeur, crève !

Genre : Thriller / Horreur

Un film de Randall Hood et ... ?

Avec Antoinette Bower, Jack Ging, Edith Atwater, Kent Smith, Bert Santos, Rita Conde...

Esther (l'allemande Antoinette Bower au charme si particulier) se voit embauchée comme nurse par un riche homme du nom d'Edward Price (Jack Ging). Son job consistera à assister sa soeur Amanda (Edith Atwater) vieille femme très affaiblie demeurant dans le manoir familial des Price.
Rapidement, Esther découvrira que les véritables intentions destinées à sa frangine s'avèrent bien plus malveillantes.
Sa mort "accidentelle" par exemple lui permettrait de rafler la totalité de l'héritage laissé par le patriarche du clan...
 
"Crève petite soeur, crève !"
Titre percutant, jaquette magnifique reprenant l'affiche originale (classée assez logiquement N°1 du "Top Jaquettes" de l'indispensable Vhsdb que je remercie d'ailleurs pour l'emprunt visuel)... Manquerait plus que le film incriminé soit bon.
Oui.
Oui MAIS...
MAIS à condition d'être réceptif un minimum au genre dit du "Old Dark House".
Une catégorie à part entière dans le cinéma d'épouvante américain des années 30 et 40 et initiée en 1927 par Paul Leni et son "The Cat and the Canary,", celle-ci consistait à parquer un groupe d'individus dans une bâtisse lugubre où se déroulaient neuf fois sur dix des trucs pas clairs.
Fantômes dans de beaux draps, gorilles de tous poils (surtout synthétiques) ou assassin masqué en lame de fond.
Très fréquemment, le lien unissant le troupeau de victimes consistait en un héritage.
A l'orée des années 60 et prolongé jusqu'à la décennie 70, le genre perdure, élague les facéties simiesques et choisit de se concentrer sur une horreur davantage plausible. En découle une pléthore de psycho-killers casaniers, de "Blood Legacy" (Carl Monson - 1971) à "Hands of Blood" (Perry Tong - 1974) en passant par "Dear Dead Delilah" (John Farris - 1972) ou encore "Don't open the Door" (S.F. Brownrigg - 1974).
Auxquels se greffe "Die Sister, Die !" dans lequel Randall Hood maintient l'idée de l'héritage comme objet de toutes les convoitises.
Afin d'étoffer le récit, il y adjoint moult mystères comme la disparition inexpliquée de Nell (Peg Shirley), soeur d'Edward et d'Amanda. Sans délaisser l'aspect horrifique si cher aux fans d'hémoglobine, représenté ici à travers les étranges cauchemars agitant les nuits d'Amanda. Les visions psychédélico-sanglantes s'y succèdent à l'image de cette tête arrachée qu'Amanda projette contre un mur et qui à l'impact explose comme un bloc de pierre.
Jusqu'à sa révélation finale, "Die Sister, Die !" parvient ainsi à maintenir l'intérêt entre deux phases dialoguées point trop chargées, fort heureusement.
Anecdote notable : en 1976, alors en pleine post-production de son film (qui ne paraitrait sur les écrans américains qu'en 1978), Randall Hood décède. Une rumeur persistente voudrait ainsi que l'oeuvre inachevée fusse complétée par Clint Eastwood, par amitié pour l'acteur Jack Ging. 
Si ce fait ne fût bien sur jamais validé par le principal intéressé, il renforce de surcroit la patine énigmatique de cette bande du reste honorable.










Film proposé en version originale sous-titrée français.

http://www.multiup.org/fr/download/8df5c28c0af517751003a5d0b8d18de2/DieSisterDie.avi


































11 commentaires:

  1. merci Throma pour cette curiosité.
    radisnoir

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  2. Merci pour ce film que je ne connaissais que via le nombre de fois que je l'ai loue lorsque je travaillais dans un video club il y a 30 ans

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  3. Je ne pense pas l'avoir vu mais vais y remédier grâce à toi.
    Merci Throma

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  4. J'ai un tout petit peu de mal avec ces films gothiques des années 70 style Amicus qui m'ont un peu prés tous ennuyé...

    J'estime, pour ma part, que le maître de cette décennie reste Dan Curtis pour toutes ses réalisations, à l'exception du trop lent Thrauma (euh...), qui m'avait quelque peu ennuyé.

    Alors maintenant, est-ce que Die, sister, die ! sera l'exception ?

    A vérifier.

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    1. Honnêtement, je pense que non mais sait-on jamais ?

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  5. T'la pas en français par hasard ?

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