vendredi 16 janvier 2015

Inserticide

Double-programme "Inserticide"

L'HYSTERIQUE AUX CHEVEUX D'OR / L'INSATIABLE SAMANTHA



Merci à Vhsdb.org !

Imaginez un peu : vous vous trouvez dans une proche salle de cinéma devant le "Cléopâtre" de Mankiewicz.
A l'écran, Marc Antoine alias Richard Burton, particulièrement tendu après un conseil de guerre convie sa Liz Taylor de Cléopâtre. Histoire d'évacuer toute tension, Marco s'empare d'un verre de vin puis sans quitter le décolleté plongeant de l'Egyptienne déboutonne sa ceinture, baisse son froc puis un gros plan dévoile son sexe turgescent en pleine érection.
Impressionnée, sa partenaire s'allonge sur ses coussins brodés puis à l'objectif de nous gratifier d'un cadrage ultra-rapproché de ses doigts parcourant sa vulve humide.

Vous n'êtes ni victime d'une hallucination ni prisonnier de l'un de vos songes pervers mais en présence d'un caviardage X.
Bien sur, si la pratique n'a jamais atteint le classique de Mankiewicz et a aujourd'hui disparu, il n'était pas rare de tomber ébahi, sur un film "conventionnel" agrémenté de séquences hard dans les années 70.
Ce bidouillage opportuniste et franchement ridicule vit son essor avec l'explosion du cinéma porno et gangréna ainsi plusieurs dizaines de métrages traditionnels. Dans 99% des cas ces inserts creusent leur place illégitime de manière particulièrement maladroite, avec des comédiens/diennes entretenant une très lointaine ressemblance avec les modèles originaux.
Qu'il s'agisse de leurs visages (généralement filmés furtivement) ou de leurs attributs.

Deux parmi les plus connus des exemples de films pris en otage de la sorte demeurent la comédie "Clodo" (Georges Clair - 1971) avec un Bourvil que l'on aurait deviné bien embarrassé devant la ressortie en salles du film quatre ans plus tard, truffé pour l'occasion de scènes hardcore et judicieusement intitulé "Clodo et les vicieuses". Heureusement pour lui, l'acteur est mort avant, ce qui le dissuadera de se retourner dans sa tombe.
L'autre bande restée dans les annales est signé en 1967 par l'immense Terence Fisher : "La nuit de la grande châleur". Produit de science-fiction tout à fait fréquentable, le film narre les déboires de Christopher Lee et Peter Cushing captifs d'une île où la température s'élève anormalement. Mais rien de sexuel ! Enfin si mais cela reste prude.
Ici, manifestement, les sinistres praticiens de l'insertologie jugèrent qu'avec un titre pareil, les exploitants de salles n'attendaient plus qu'eux. Bingo !
Le film connait une seconde exploitation courant 70 et cette fois, les faciès de Cushing et Lee apparaissent entre deux plans de zigounettes ultra-zoomées.

Après avoir parasité nos cinémas, l'insert... s'insère sous nos coques vhs.
Quelques exemples de vidéocassettes caviardées : "Une nièce malicieuse" ("La nipote" - Nello Rossati) ; "La fille à la sucette (Daniel Daert) ; "Frissons africains" (Louis Soulanes / Zygmunt Sulistrowski - scènes érotiques soft) ; "Les cartes ne mentent jamais" ("Tarot" - José Maria Forqué)... et les deux titres composant ce double-programme.

"L'hystérique aux cheveux d'or" de l'érotomane Brunello Rondi suit le destin peu enviable de la jolie Ingrid (une toute jeune Janet Agren), quittant sa Finlande natale pour tenter sa chance à Rome.
A chacun sa conception de la chose. Pour elle, il s'agit de tapiner et ce, dès sa montée dans le train.
Puis elle enchaîne les rencontres malencontreuses en ville.
D'abord avec une autre prostituée du nom de Claudia (Francesca Romana Coluzzi), son connard d'ami beatnick (Bruno Corrazari), un client aristocrate porté sur la messe noire (Enrico Maria Salerno) et enfin Renato (Franco Citti), le mac de Claudia et leader d'un groupuscule néo-nazi qui finira par violer la pov' Ingrid qui s'en repartira dans le Grand Nord avec une bonne leçon de vie entre les cuisses.
Un drame donc. Un vrai de vrai au misérabilisme rappelant un peu le "Secrets of a Call-Girl" de Giuliano Carnimeo dans lequel Edwige Fenech n'en finissait pas de pleurnicher sur sa vie de merde.
Un truc qui me fait dire qu'à l'arrivée on s'emmerde un peu.
Heureusement, ça s'énerve légèrement en bout de bande lorsque l'indécrottable (si je puis dire) Luciano Rossi, fidèle à ses principes cinématographiques connait un sort abominable puisque Renato et ses kapos l'obligent à ingurgiter des excréments avant de lui trancher la langue au rasoir.
Entre-temps, le spectateur se sera fadé une demi-douzaine d'inserts porno vraiment très mal intégrés dont un "body double" d'Enrico Maria Salerno qui se fait branler par deux paires de paluches manucurées, ce qui fait marrer rien qu'en se l'imaginant.
En vidéo, l'éditeur "Video Marketing" tentait vaille que vaille de rattacher le film au courant "Vigilante" en le renommant "Macadam Jungle". Le visuel ainsi que le résumé dépouillé se chargeaient du reste (voir plus haut).


"L'insatiable Samantha" d'Alfredo Rizzo, sous-titré parfois "La sangsue" représente quant à lui l'une des ultimes tentatives dans le registre du gothique italien.
Avec sa musique "easy-listening" dépressive et ses décors dépouillés, le résultat final fait peine à voir.
On s'y éclaire même au chandelier alors qu'il ne règne pas la moindre parcelle d'obscurité dans les couloirs du château ! Ce qui me fait dire que Samantha est peut-être bien insatiable mais ce n'est pas une lumière pour autant.
Bref, Rizzo n'a rien de Margheriti et semble préoccupé davantage à dénuder la majorité du casting féminin.
Là-dessus il réussit plutôt bien. De Femi Benussi à Krista Nell en passant par la fort poitraillée Patrizia Webley : toutes finissent dans le plus simple appareil
Une aubaine pour les caviardeurs fous qui précipitent définitivement cet érotisme gentillet dans le cucucracra.
Grand moment de poilade cette fois : Alan Collins/Luciano Pigozzi qui darde de la pine afin de culbuter la ruche suintante de Femi Benussi. C'est encore plus drôle quand on connait le physique si particulier du comédien, habitué justement du gothique première époque.
Au bout d'une heure de métrage, Rizzo, visiblement étourdi par tant d'ébats, semble se souvenir que son intention initiale consistait à tourner un film d'horreur. Ni une ni deux : s'intègre à son script une vague intrigue à base de fantôme et histoire de laisser une bonne impression, il balance ça et là quelques décapitations.

Galerie : "L'hystérique aux cheveux d'or" :
(copie bien en couleur contrairement à ce que laissent supposer les captures d'écran)








Galerie "L'insatiable Samantha" : 












L'hystérique aux cheveux d'or - 1973

Titre Original : Ingrid sulla strada
Titre Vidéo : Macadam Jungle

Un film de Brunello Rondi
Italie
Genre : Drame
Avec Janet Agren, Francesca Romana Coluzzi, Enrico Maria Salerno, Franco Citti, Bruno Corazzari, Franco Garofalo, Luciano Rossi...

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L'insatiable Samantha - 1975

Autre Titre : La Sangsue
Titre original : La sanguisuga conduce la danza

Un film d'Alfredo Rizzo
Italie
Genre : Horreur / Gothique / Erotique
Avec Giacomo Rossi Stuart, Femi Benussi, Krista Nell, Patrizia Webley, Luciano Pigozzi, Mike Monty...


L'hystérique aux cheveux d'or est proposé en version française.

http://www.multiup.org/fr/download/d4c15bb8740bc6b324e967852b468a66/Cheveuxdor.avi


L'insatiable Samantha est proposé en version française.
  
http://www.multiup.org/fr/download/9a26dae4c487fd01f47b2106baf71e25/samantha.avi















25 commentaires:

  1. Encore une fois, du film top, rare, méconnu, à réhabiliter, que l'on va regarder avec grand plaisir !

    J'ai particulièrement aimé Force noire qui est culte tellement il enfile des qualités kitsch ou nanar sans jamais être naze. Une performance, et une célébration Nanarland qui vient de trouver grâce à toi sa meilleure nouvelle perlouze.

    Merci Saint Throma !

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    1. Merci Tinterora.
      En revanche, ma position par rapport à Nanarland n'a pas bougé : je conchie leur état d'esprit de mauvais ricaneur.
      Une célébration oui mais pas de chez eux.

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    2. Pas de problème pour ton ressentiment envers Nanarland bien qu'ils aient réussi l'exploit à rendre hot le Nanard chez une certaine frange du grand public ! C'est peut-être cela qui te déplait, en plus du ton ?

      Pour le reste, je n'avais lu qu'une chronique de Macadam jungle dans l'excellent Médusa fanzine, peut-être le 23 ou 24, et cela m'avait bien intrigué !

      En ce qui concerne le fameux caviardage des films étrangers avec des séquences X au début des années 70, Christophe Bier nous a expliqués dans son dictionnaire de la censure que la demande locale était tellement forte que certains producteurs ont utilisé cet expédient. Je ne sais également plus s'il y a avait une vague histoire de quota...

      Etonnant cette histoire de détournement d'un film de Bourvil !
      Ses héritiers n'ont donc pas attaqué le producteur/distributeur ?

      Le cas le plus fameux pour notre communauté reste quand même le détournement du Venin de la peur !
      Je n'ai trouvé qu'une seule photographie de ce film sous le titre Carole, ainsi que deux trois synopsis (dont une que j'ai offerte avec plaisir à Mallox !). Je suppose qu'il s'agissait de son unique titre de sortie en salles.

      En revanche, je n'ai jamais rien trouvé comme visuel, sur le net ou ailleurs, sur Les salopes vont en enfer ! On a souvent lu cette information, chez Norbert Moutier, mais rien de plus !

      Merci aussi pour l'insatiable Samantha, un film qui de mémoire était l'un des gialli, ou plutôt classé comme tel, qui était l'un des gialli les plus rares à trouver, pour moi, avec La peau qui brûle !

      Si notre second est bien meilleur que le premier, je pense que tu as bien résumé L'insatiable Samantha ! A la limite, c'est bel et bien la présence de Giacommo Rossi-Stuart que j'ai préférée dans ce long-métrage un rien décevant, qui sent l'effondrement du système artistique devant et derrière la caméra ! Une performance !

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  2. Belle programmation tant ces versions avec inserts sont devenues rares. Je ne connais pas le premier, pour Samantha, j'avais déjà la version Socai, qui est, me semble-t-il, identique.

    Tu évoques "La Nuit de la Grande Chaleur" ; quelle ironie car ce film n'était visible autrefois en France que dans sa version caviardée et aujourd'hui on a accès uniquement à la version d'origine (et c'est tant mieux) même si j'avoue toujours avoir voulu voir cette version "X" sans jamais pouvoir malheureusement.

    Un grand merci Throma (et si tu trouves cette version...)

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    1. Merci pour ton bon mot, arossito.
      J'imagine qu'un ou des collectionneurs avisés la possèdent, cette bobine 35.
      Peut-être en reste-t-il un exemplaire à la Cinémathèque.
      Parce qu'autrement, bon courage pour en dénicher une copie étant donné que le film est demeuré inédit chez nous en vidéo.
      Un autre classique, dispo quant à lui dans sa version originale uniquement en vhs et même dvd : "L'homme à la tête coupée" avec Naschy. Hardisé dans les salles de quartier sous le titré évocateur mais débile de "Le viol et l'enfer des X".

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  3. Le caviardage X idéal pour chopper une bonne gastro !!!!
    C'est souvent assez souréaliste cuisiné avec des chutes de film trouvé dans la corbeille.
    Des fois c'est très furtif et sa passe,des fois c'est carrément intrusif et le film est complètement vérolé d'anatomies hirsutes peux gracieuses .
    (Perso je préfère une bonne parodiX sans déchets :)
    Tu as du creuser profond dans les bas fonds pour dénicher et nous offrir ses VHS incroyables ?

    Bravo pour ce double feature D.V \ D(H).S insatiable Throma

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  4. Le Macadam Jungle est également sorti en vhs chez Elysées Production, dans sa version caviardée. Me souviens l'avoir vu y'a un paquet d'années, et avoir été surpris de ses inserts au moment de leur apparition.

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    1. Ah c'est sur que si on n'est pas préparé, ça peut vous choquer un bissard !

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  5. Merci pour ce film avec "Jeanet Agreen" (jolie double faute pour écrire le nom d'un acteur, et heureusement que schwarzy jouait pas dans le film !)

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  6. merci Throma de partager des vhs qui sont quasi introuvables aujourd’hui du moins macadam jungle ,
    je voulais voir ce film depuis un moment et j'avais même fait la demande sur le blog les pépites du cinéma bis b et z sans trop y croire , grâce a toi mon vœux est exaucé

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  7. Merci pour ces deux films introuvables .

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  8. L’hystérique aux cheveux d'or ^^ J'avais connu la poule aux œufs d'or quelque année auparavant pour le coup ta fait fort vieux. Tu les trouves ou ses vieilles bobines mister Throma ? Par contre, le second c'est un film X de chez Video Box, excuse moi,si je me trompe pas.

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  9. Dans le genre caviardé, je vous conseille aussi "Le soleil dans la peau" (il sole nella pelle), 2nd film d'Ornella Muti, de Giorgio Stegani. A l'origine, une bluette façon lagon bleu (et une des plus belles BO que je connaisse au passage). La version éditée en VHS par VIP contient le montage hardifié, le résultat est pour le moins déstabilisant !
    Je collectionne les versions caviardées depuis un moment, si ça vous intéresse j'ai aussi "Fais moi le plein" (ces sacrées anglaises) de Rick De Coninck, Monsieur Sade de Jacques Robin, des érotiques grecs des 70s, etc... tous remontés, caviardés, entrelardés...

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    1. Merci pour ces infos.
      Je ne connaissais pas le Muti. Si tu as possibilité d'en faire une copie ou de le partager sur une plate-forme de téléchargement, ça m'intéresse grandement. Et je pense pas être le seul, Ornella a pas mal de supporters.
      "Monsieur Sade" ! mon dieu tu ravives en moi le souvenir de cette terrible connerie. J'ai la vhs Sodisci p'têt bien que je la balancerais ici, c'est quand même un spectacle unique en son genre.
      Et tu parles de bandes grecques. Je crois me souvenir que le polar "Diamants sur ta chair nue" (proposé d'ailleurs il y a quelques temps sur un site de partage, je ne sais plus lequel" est caviardé aussi mais de soft.

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    2. Quant à "Ces sacrées anglaises" c'est le film avec Bigotini non ?
      J'ai. C'est vrai que ça ferait un beau partage.

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    3. Ah Monsieur Sade un film que j'ai toujours rêvé de voir :)

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  10. Oui tout à fait pour diamants sur ta chair nue et d'autres trucs de Omiros Efstratiadis.
    J'ai tout ça en format VHS ---> DVD R, je ne sais pas ce qui est le mieux pour le partage : un coup de AutoGK par dessus tout ça ou les DVD de 4,7 gigas.
    Ces sacrés anglaises de et avec Bigotini (= Rick De Coninck) est un de mes films favoris, je partage l'avis du dico de Bier sur le sujet, c'est un des films les plus délirants et les plus jouissifs que je connaisse.
    Dans le genre raretés du même tonneau, j'ai aussi plusieurs montages de La philosophie dans le boudoir de Jacques Scandelari, autre grand film barré...
    Mr Sade est effectivement une bouse, notable uniquement pour les 15 premières minutes d'inserts censés raviver l'intérêt du projet...M'enfin, c'est rare quand même...

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    1. Pour le Bigotini, je partage ton enthousiasme.
      Grand souvenir de visionnage. Un pote se ramène il y a quelques années avec un lot de vhs trouvées dans une brocante, dont un soap tire-larmes avec Meryl Streep, le truc dont on a pas grand chose à branler à priori. Histoire de vérifier la bande, on lance la lecture et là, on tombe sur un tout autre film, en fait la gaudriole de Bigotini sortie chez Socai.
      Grand moment de cinoche devant ce truc complètement destroy.

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    2. Carotte, tu as une adresse mail où l'on peut te joindre ?
      Si tu veux éviter de la publier ici aux yeux de tous, au pire, je la demanderais à Valor en privé.
      Enfin, comme tu le sens.

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    3. J'en ai transmise une à Valor que je peux aussi te donner bien sûr.
      J'aime autant le faire par MP pour ne pas me retrouver dans des moteurs de spam.

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  11. Je m'éloigne un peu du sujet mais les 2 versions hard (et pas hardifiées) de Luxure et de Félicia sont aussi des raretés dignes d'intérêt. De même que, dans un tout autre registre, La main noire, que je peux aussi mettre en partage. Idem qques Benazéraf genre Black Love (la VHS allemande) ou Les 1ères lueurs de l'aube (en allemand aussi); il y a aura peut être moyen un jour de les voir sous titrés ?
    Autre film que j'aime beaucoup : Sweet love (Fongaluli) d'Eduardo Cemano, j'ai une copie de la VHS VF pourrie (les bobines sont interverties !), de quoi peut être faire un repack avec le beau DVD US...

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    1. Bravo Throma, t'as fait fort là ! Juste un petit détail : tu as mis la jaquette de la Vidéobox de Samantha alors que c'est a priori la version sans les inserts hard (je mets "a priori" car même si je l'ai en VHS et en Betamax, les 2 sont illisibles !)

      Ah et aussi le DVD américain de "L'homme à la tête coupée" propose 15 mn de scènes érotiques coupées en bonus (il manque peut-être quelques plans plus hard mais c'est quand même mieux que le DVD français)

      Merci et continue le bon boulot ! ;-)

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    1. Hé hé je sais pas pourquoi je savais que ce message allait rameuter un Valor.
      Rassure-toi Carotte (je ne pensais pas devoir dire ça un jour), t'es entre de bonnes mains.

      Merci pour les renseignements. Moi qui pensais que seule la version hard de Samantha était sorti en vhs, on en apprend tous les jours.
      J'ai mis celle-là juste parce que c'est celle qui claque le plus (mais la VIP est pas dégueu non plus).

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